samedi 6 août 2011

Le projet est lancé, Un tour du monde en 2011-12!

J'imagines que je ne vous surprend pas... En vous disant que je ne tiens plus en place! J'ai beaucoup travaillé sur Loréline en début de saison... Elle est presque prête! Alors, on se lance!

samedi 12 mars 2011

Le printemps s'en vient!!

Bonjour tout le monde...

j'écris au cas où il y aurait des gens qui ferait un tour ici une fois de temps en temps...

Je vous fournis les dernières nouvelles venant de ma part: ma première conférence publique se tiendra le 26 avril. http://www.lespetitsexplorateurs.com/

toute l'information s'y trouve!

De plus, je commence un nouvel emploi d'ici deux mois! Je serai maître de port à la Marina de la Chaudière pour l'été. C'est vraiment plaisant, je pourrai vivre sur mon voilier toute l'été! Sans compter que je serai dans le plus beau milieu qu'est la plaisance, en plus de profiter d'un endroit splendide, vous viendrez faire votre tour, ça vaut le détour... Bien sûr, j'ai des travaux à faire pour la remise à l'eau de Loréline, ça fait tout de même plus d'un an qu'elle n'a pas vu l'eau!
allez voir
http://www.marinadelachaudiere.com/
C'est exactement la même marina d'où je suis parti en parti en 2008 pour mon premier voyage autour de l'atlantique...

Aussi, j'ai déjà mis en place mon projet du tour du monde en voilier... est-ce que je vous en apprend une bonne... je pense que vous vous en doutiez, que ça allait être mon prochain voyage...
Je suis à la recherche active de partenaire! Je me donne deux à trois ans pour le grand départ.

En espérant tous vous voir durant l'été à l'un ou l'autre des endroits...
Merci de votre attention!
au plaisir,

mercredi 18 août 2010

Et bien la France!!


est-il possible d'atteindre l'équilibre??

Marseille, vu de Notre Dame de la garde!
J'ai bien aimé l'expérience de l'avion! Alors franchement, y'a de la puissance là dedans! Mais, j'ai mes préférences! Je préfères la force brute de la nature qui est premièrement non polluante, mais aussi infatigable. Contrairement à la force du pétrole qui n'est qu'éphémère, l'eau, les vagues, la mer, le vent, les nuages, l'atmosphère sont naturels et sains pour tous à long terme. Alors, il faut qu'on se lance dans le développement durable de la planète. D'ailleurs, vous avez probablement compris que j'y travaille ça fait des années! Je voulais commencer par le faire avant de le dire et de le promouvoir. Alors maintenant, je reviens chez moi bientôt par la force que l'homme a développé. Mais, bientôt, ne vous en faites pas, je serai prêt pour un autre départ. Le projet se développe tranquillement.

J'ai toujours apprécié les français durant les voyages que j'ai fait. Et je vous le dis, la réputation des français vu de l'extérieur ( en tout cas ce que j'ai entendu dire par d'autres français ) n'est pas très bonne. Mais, je sais pas ce que je provoque, même vu de l'intérieur, je les trouve sympathique ces cousins.
Je vous donnerai des nouvelles lorsqu'il y aura des développements. Je suis bien content de faire un passage en France, nos racines pour nous les québécois. Sachez que je me sens toujours aussi privilégié de pouvoir faire ce que je fais. Je vous en remercierai toujours. C'est la raison pour laquelle je veux m'impliquer socialement à ma façon. Je tiens à souligner que malgré le fait que nous vivons dans un monde assez individuel, lorsque l'on regarde bien, il y a beaucoup de gens impliqués pour la communauté, beaucoup plus qu'on nous le laisse! Mais au fond, la société n'est-elle pas née d'un besoin commun de partager nos forces, c'est de cette façon que nous nous sommes développés technologiquement et socialement. Il faut juste faire attention de ne pas oublier notre passé, nos racines. L'ÊTRE HUMAIN N'EST PAS FAIT POUR VIVRE SEUL. Se rappeler que la chaîne est aussi faible que le plus faible maillon. Et moi, je peu être fort seulement parce que vous êtes fort. C'est pour cela que je ne peux pas oublier ce que je vous dois socialement. Tel mes parents m'ont transmis, j'espère pouvoir m'impliquer le mieux possible.

Sur ce je vous laisse pour profiter de beaux moments, en belle compagnie. Je crois que ce devrait être mon dernier message pour ce voyage. J'ai vraiment hâte de vous revoir!!

À bientôt!

mardi 10 août 2010

J'y prend plaisir!


Vous pourriez voir sa grosseur au début en cliquant sur les photos à droite!

Ici, plus on y vient et plus on y est attaché! C'est tout de même un pays assez éloigné du notre. Mais en mettant le pied par terre, les gens me reconnaissent. Ça fait vraiment spécial de revoir tous ces gens qui avaient apprécier le temps que nous avions partager. Mais le temps passe rapidement. Et je dois prendre l'avion demain soir. Yves, toi aussi, tout le monde te salue, ils s'informent de toi souvent. Parfois, on pense que ça n'évolue pas par ici, mais je reste surpris bien des fois. Plusieurs choses ont changés durant mon absence.




Alors, j'ai pris le temps de faire le tour de la capitale. Simplement afin de me remettre dans ce bain que parfois nous le qualifions de cahotique. Ça par contre, ça n'a pas évolué... C'est toujours aussi amusant. Mais il y a de nouvelles constructions par-ci par-là. Tranquillement la vie prend une autre forme comme partout ailleurs.




Je suis allé voir bien sûr, l'école dans laquelle j'étais en interaction avec les enfants. L'arbre que nous avions planté a plus que doubler de taille, il couvre maintenant presque toute la cours d'école, il fait donc de l'ombre à plusieurs personnes actuellement. Tout le monde va bien, le directeur, les amis, les élèves... C'est spécial de voir, les jeunes me reconnaissent... Je suis aussi allé voir la famille. Il y a eu un mariage, de nouvelles constructions... Je n'ai pas assez de temps pour bien prendre le temps cette fois-ci avec tous. C'est écrit dans le ciel que je reviendrai. Maintenant, j'ai une autre famille, des amis, quelque chose qui nous lie, l'arbre a bien pris racine...




Je reviens chez moi malgré tout... tranquillement, mais je n'aurai jamais emprunté un chemin aussi rapide! C'est quand même un peu spécial de prendre l'avion.

dimanche 1 août 2010

Mission accomplie!


Le premier départ était le vendredi 16 juillet. Mais comme je vous l’avais rapidement écrit, le bris de la pompe à diesel nous obligea à faire un détour à Punta Delgada sur l’île de Sao Miguel. Cette escale n’a duré que 24h. La navigation pour s’y rendre fut lente et parsemée de voile et de moteur. Nous y sommes arrivés dimanche le 18 juillet en avant-midi. Étant donné la fermeture de tout les magasins le dimanche, nous pouvions prendre le temps de visiter un peu la ville et de profiter des festivités en soirée.

Nous sommes repartis l’après-midi du lundi le 19 juillet. En général, ça n’a pas été une navigation très mouvementée. En fait, ça dépend de quel point de vue on la regarde. À mon avis, ce fut une belle mer avec de belles vagues qui nous faisaient simplement faire des miles. Mais du point de vue à Neus…

Nous sommes partis avec une légère brise venant du nord-ouest. Elle nous a poussé les deux premières journées. Ainsi nous sommes sortis lentement de l’anticyclone des Açores. Ensuite, le vent a viré au nord puis au nord est. Cette transition a durée environ une journée. C’est donc jeudi que le vent s’est établi lentement. Nous faisions 100 miles par jour. Et du coup, dans la nuit de jeudi le vent a forci à 35 nœuds avec des pointes près de 40. Ce vent nous a poussé jusqu’à dimanche. La mer était un peu folle avec des vagues entre 8 et 10 pieds dont certaines déferlaient légèrement et d’autres soulevaient et déplaçaient littéralement cette masse d’acier. Nous nous sommes fait poivrer comme il le fallait. La meilleure fois, j’étais à peine habiller, me levant du lit à peine réveiller, debout sur le pont en train de vouloir prendre de la toile. L’éclat de la vague a passé par-dessus tête. Lavé d’un coup.

Comme je vous disais, à bord il y avait un cœur fragile, et il a flanché. Pour ma part, je ne sais pas ce qu’est le mal de mer, mais ce n’est sûrement pas agréable à vivre. En tout cas, ça change un peu la dynamique de groupe, disons que c’est un peu moins la fête à bord. Elle a tout de même eu quelques regains d’énergie par-ci par-là. Malgré qu’elle passa la majorité du voyage couché. Nous n’y pouvions rien, elle voulait au moins faire à manger une fois de temps en temps. Nous faisions entre 130 et 140 miles nautiques par jour. Malgré le mal aise à bord, nous avancions!

Après 7 jours de navigation, il nous restait 650 miles à faire. Ainsi, la dépression s’est éclipsé la nuit du dimanche 25 juillet pour faire place aux alizés du nord est. Ce vent constant de 15-20 nœuds nous faisait faire tout de même une vitesse agréable. Nous ne sommes pas descendus en bas de 130 miles par jour. Sauf les deux dernières journées. Le vent est tombé complètement. De toute façon, il était temps que la traversée se termine. Je peux comprendre que 12 jours couchés se peut être long et monotone. Jamais dans ma vie je n’ai brûlé autant de carburant que durant ce convoyage. J’en suis vraiment déçu. Mais toutefois je dois considérer les facteurs qui venaient sans cesse mettre de l’huile sur le feu. Je devais donc tempérer pour que tous et chacun soit au moins un peu satisfait.

Je me suis fait demander comment je faisais pour avoir le cœur aussi solide et ne pas dormir autant. Je dormais au plus 4 heures par nuit lorsque tout allait bien sinon par fois une heure à peine quand tout allait croche. Le temps que je remette le bateau dans le sens du monde. Mais je faisais toujours des siestes le jour. Le sommeil je crois que c’est simplement un entrainement et de la capacité physique. Pour le mal de mer, je crois que c’est plus compliqué. Il y a une partie de peur, ça j’en suis persuadé. Il y a aussi le facteur habitude. Sérieusement, Guillaume a pris un risque en emmenant sa blonde, très peu expérimentée en transatlantique. C’est peut-être ma faute, j’aurais peut-être dû ne pas accepter. Mais la chose à faire avant d’entreprendre un aussi long trajet si vous ne voulez pas prendre la chance que votre copine perdre l’envie de naviguer, c’est de faire du temps de navigation dans toutes les conditions.

Pour ma part, je prendrai l’avion vers l’Europe d’ici 10 jours. Je n’y suis jamais allé et il y des voiliers en France possiblement intéressant. Alors, j’espère y passer quelques semaines. Je reviendrai à la fin août au Québec. J’ai plusieurs projets dans la tête, comme toujours. Et la journée qu’il y aura une femme qui embarquera dans mes délires de vie, je projette sérieusement partir… Prendre le temps qu’elle sache autant que moi faire fonctionner le bateau et tout le tralala, sinon c’est plus épuisent avoir un novice à bord et en plus malade que d’être seul. Ça je n’ai pas vraiment envie non plus.

Encore une fois merci d’avoir été là, je devrais encore un peu écrire par plaisir d’ici peu. De toute façon, je vous raconte tout ça en personne dès mon retour.

Pour ce qui est des péripéties y’en a eu vraiment beaucoup pour faire le résumé. Un voilier qui n’a jamais naviguer, c’est un voilier que tout peu arriver alors… Mais juste par plaisir, je passe vite sur une. Les batteries sont situées juste à côté du moteur, qu’est-ce que vous penser que ça peut faire… AH! AH! Elles ont bouilli! Elles n'avaient plus une goûte d’acide à l’intérieur. À peu près à 100 miles des côtes, pas une puf de vent du tout, la pétole… Une chance que les panneaux solaires sont gros. Sinon le moteur n’aurait jamais redémarré.

je n'ai pu transmettre de photos, le système ne répond pas bien, désolé une autre fois!

lundi 19 juillet 2010

Un petit imprevu!

A 70 miles des cotes. La pompe a diesel nous a lache. Nous sommes donc rentre a Sao Miguel pour 24 heures, le temps de trouver une pompe. Je vous raconte plus en details rendu a Dakar!! Nous devrions y etre d ici deux semaines!

vendredi 16 juillet 2010

Quoi dire de plus!

Alors, entre deux apéros avec cette bande de marins français plus malin les uns que les autres... Va falloir qu'on y aille... Parce que moi, vous savez, j'aime bien naviguer, j'adore arriver à de nouveaux endroits, rencontrer des gens, mais lorsque vient le temps de partir, c'est difficile! Surtout comme ici, un peu comme partout, on rencontre et on discute de toutes sortes de choses vraiment passionnante ( surtout de voile, de gréement et tout le batatlan )! Alors là, j'ai pensé à Yves, un québécois, son bateau s'appelle La Rencontre. Il voit juste. C'est vraiment la rencontre qui est le plus intéressant. Alors, j'ai eu tout de suite une pensée pour tous ces marins québécois rencontrés au fils des navigations autour de l'atlantique, Richard Taillefer, Sylvio, Yves Gaudreault, ce couple sur le Orca Minor, finalement j'aurai aussi rencontré Éric Tabardel... J'en oublie sûrement... Même la population de marin d'eau douce... De toute façon, les rencontres se situent dans toutes les couches des sociétés. Et comme vous commencez à le savoir, c'est ce que je préfère dans la vie... Bon pour ceux qui me connaissent mieux savent que j'ai parfois mon petit côté sauvage, un peu solitaire, dans mes pensées... Je crois que toute personne est différente de toute façon...
Alors, je sais que je me répète, mais sachez que je me sens vraiment privilégier de pouvoir vivre ce que je vie... J'ai bien hâte de vous voir... Je crois que j'y trouve mon équilibre, alors à bientôt!
Nous sommes partis pour la traversée jusqu'au Sénégal, en ce matin du vendredi le 16 juillet, j'espère arriver à la fin juillet.
Je fais équipe avec un couple français espagnol, Guillaume et Naus surnommée Maroushka pour les intimes!
à bientôt