lundi 22 décembre 2008

Tout va sénégalaisement Rek!




Bien sûr, nous devions sortir Loréline de l'eau lundi passé. Ce qui devait arriver arriva! Tout est retardé. Et de plus, le gros catamaran en a encore pour une semaine!
J'en ai tout de même profité pour faire du ménage et classé. Découvrir quelques petites choses que je pensais avoir perdues! J'en ai profité pour ressortir l'annexe et son moteur afin de vérifier que tout est encore fonctionnel et m'amuser un peu, aller voir les copains! ( ici on ne se sert généralement pas de l'annexe pour rallier le bord, car il y a un passeur qui nous fait faire le trajet avec le bateau du Club de Voile de Dakar ) Alors, mon voilier recommence à être fonctionnel et l'envie de lever les voiles me prend. Un couple français m'a suggéré d'aller passer quelques jours en Casamance ou bien au Saloum! L'idée me travaille, je suis en train d'analyser la situation en ressortant les cartes de navigation entre deux coups de pinceau afin de huiler les boiseries extérieures!
Mais j'ai aussi pris le temps pour me replonger dans les confins de la ville de Dakar afin d'y redécouvrir certains aspects. Je veux garder les émotions vécues au fond de moi. Entre autres, en achetant un livre d'histoire, je me suis fait dire que j'étais Sénégalais. Il faut dire que j'ai appris à marchander les prix à leur manière. Il y a aussi les transports en commun, je commence à les maîtriser quand même assez bien! La ville et les gens ont leurs charmes. Il faut plus d'un moment passé dans cette atmosphère pour sentir vraiment!

lundi 15 décembre 2008




Pour fêter la venue de ma mère sur le continent africain, la semaine dernière, le 9 décembre c’était la fête du mouton! Ils sont très accueillants les Sénégalais. Ils appellent cette fête, la Tabaski. Il y avait des moutons partout. Ces élus seront sacrifiés. Ce geste rappelle le sacrifice du mouton par Abraham. Lorsqu’il voulait sacrifier son fils, Dieu a arrêté son geste et lui a dit de sacrifier un mouton à la place. Chaque père de famille doit donc sacrifier un mouton. Alors, on voit dans les rues des points de vente. Ces vendeurs viennent de l’extérieur, ils sont très souvent des Peuls. Ce sont des bergers nomades. Avec le temps, ils deviennent de moins en moins nomades. Les gens en profitent pour faire la fête. Chacun retourne dans sa grande famille. La plupart des habitants de Dakar viennent des campagnes. Ainsi cette journée-là, la ville est plutôt désertée au détriment des villages. Les gens se mettent sur leur 36, mangent du mouton, parlent toute la journée. Cette journée sert à rencontrer les gens qu’on ne voit pas souvent et à demander pardon.

Après cette semaine-là, je suis retourné dans mon occidentalisation. Ce cocon individuel qu’est mon bateau. Je devrai réfléchir à tout ce que j’ai vécu et trouver à travers tout cela un juste milieu, afin de tracer un chemin en équilibre avec moi et le social dont j’ai besoin. Arriver à faire avancer les mentalités sociales tout en respectant mes valeurs et celles des autres. En ce sens, il y a beaucoup de travail à faire. Il faut commencer par faire le rapprochement des cultures et des mentalités. J’en aurais long à dire sur le sujet, mais peut-être qu’un jour… comme le dise les musulmans Incha Allah! ou en version chrétienne, si Dieu le veut!

Pour le moment je vous salue et vous laisse encore une fois avec une des plus belles images de la vie. Lorsque la vie apparaît, comme un lever de soleil…

mardi 2 décembre 2008

Ça fait vraiment plaisir!


Cette journée-là, je marchais sur la plage. Je n'allais nulle part... J'avais simplement envie de prendre le temps, réfléchir, savourer la vie tranquillement. Ils me sont tombés dessus tout bonnement! Ce fameux Québécois croisé aux Açores avec son équipier était devant moi! C'est incroyable comme ça fait du bien de parler à des gens de chez nous. On a refait le monde pendant quelques heures. Je leur ai raconté mon expérience, ils m'ont raconté la leur et l'on s'est dit qu'on se reverra après mon stage!


Et bien voilà, mon stage est terminé, je vais sur Loréline demain, jeudi. J'aurai beaucoup de choses à réfléchir et donc il est difficile pour moi de conclure rapidement comme ça. Mais sachez une chose, cette expérience-là m'aura beaucoup touché et fait réfléchir. Alors, ces derniers jours nous avons visité un peu Dakar en compagnie des gens de Mer et Monde. Par la suite, je reçois ma mère. Elle vient passer une semaine à Dakar!

vendredi 14 novembre 2008

Il y a toujours des beaux côtés!


Des fois, la vie ce n'est pas toujours facile! Elle ne se déroule pas toujours comme on le désire. Même si l'on veut qu'elle soit autrement, parfois on n'y peut rien. Il faut faire avec les gens et avec les différences. Il est impossible de changer une personne à moins qu'elle ne le désire vraiment!


Il y a de bons et de mauvais côtés à toutes choses. Afin de léguer aux générations futures, une planète avec un environnement propre, on doit espérer que l'homme réalisera ses erreurs. De quelle façon puis-je enseigner à des enfants à qui les besoins primaires ne sont pas satisfaits convenablement, la nécessité d'un environnement propre? Chez nous, dans un monde supposément développer, nous ne démontrons pas l'exemple! C'est incroyable! Mais il faut le croire, c'est la réalité!


J'ai alors développé un jeu. L'idée vient d'une amie. Il s'appelle : ton déchet, mon coquillage! Le but c'est d'avoir le plus de coquillages possible. Si on voit un ami jeter un déchet par terre, on lui dit ton déchet, mon coquillage! C'est fou, mais ça fonctionne bien et les jeunes participent. La récompense est un cours de jonglage. Le premier cours sera demain matin.


Je vous laisse sur une image que je vois tous les matins! N'y a-t-il plus beau que les merveilles de la nature? Voici un de ces majestueux levers de soleil devant lesquels je pratique le jonglage!

mardi 11 novembre 2008

Ici il y a des enfants à l'infini!




Oui! Les enfants courent partout! Ils sont pleins d'énergie et ils font du bien. Franchement, ils sont faciles à vivre et faciles à encadrer. Il s'agit de leur donner un peu d'attention et de les féliciter. Ils comprennent si facilement. Souvent, on ne se comprend même pas. Mais ils imitent très bien les adultes. Il s'agit de leur donner un bon exemple! Ne sont-ils pas l'avenir de demain? Alors, il faut miser sur eux!

lundi 3 novembre 2008

De vraies montagnes russes!


Bonjour tout le monde!

Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis...

J'ai toujours rêvé d'habiter sur le bord de la mer! Et bien voilà, j'y suis! J'habite dans une petite famille de 5 enfants. Bien sûr, la maison est relativement petite, mais confortable. Nous avons l'eau courante contrairement à plusieurs voisins, dont certains viennent chercher l'eau à la maison. Comme presque partout ce sont des toilettes turques qui nous servent. Je ne suis pas sûr du tout d'être habituer, m'habituerais-je un jour? L'école où je passe mes journées est l'école Khadim. Une petite école privée avec laquelle Mer et Monde est partenaire. Mon rôle est de conscientiser les enfants à l'environnement.

Depuis mon arrivée nous avons eu l'occasion de planter un arbre et quelques plantes à l'intérieur de cette école. Un bel arbre à fleurs blanches. Bien sûr, la plantation s'est déroulée à l'aide de certains élèves. L'école en compte plus de 200, donc une sélection de 14 a été faite. Par la suite, nous sommes passés dans les classes pour faire un bref exposer.
Bien sûr, le pays est considéré en voie de développement. Alors, on voit des choses ici que l'on n’aurait jamais pensé voir. L'entreprise de ce voyage repose d'abord et avant tout sur cette raison. Voir des choses différentes pour avoir un autre angle de vision de la situation mondiale actuelle. Je peux affirmer présentement que nous plonger dans un endroit semblable nous fait réaliser bien des choses.
Ce stage-voyage me fait apprendre beaucoup sur une autre culture. Mais lorsque l'on veut essayer de respecter les différences, cela nous fait travailler beaucoup sur nous-mêmes. C'est ainsi une expérience riche en rebondissements et en découvertes.
La température commence à descendre, le jour il fait 28 au lieu des 38 quelques semaines auparavant. Ils commencent à sortir leur gilet chaud et moi je suis encore bien en short le soir. Il y a tellement de ressembles entre les êtres humains et aussi des différences vraiment remarquables. Ils sont tellement plus adaptés à la chaleur et moi je pense déjà à la neige qui me manquera. J'espère que vous ferez du ski un peu pour moi!
Il faut parvenir à simplement accepter et apprécier ce que nous avons!
je vous donne des nouvelles le plus tôt possible
merci beaucoup pour tout
Sylvain, je pense à vous souvent



samedi 4 octobre 2008

Ça fait du bien.

Malgré un gros avant-midi, j'ai eu l'énergie pour aller visiter la piscine olympique. Évidemment, je n'ai pu résister. L'eau était bonne. Je me suis même payé une pizza. Ça fait du bien manger un peu américain! Ici ils mangent très épicé. Franchement, mon ventre a de la difficulté à s'habituer.
Je n'ai pu faire autrement que d'accepter l'invitation de mon ami Bamba. On est allé passer la Corité chez lui à Thiès. C'est la fête de la fin du Ramadan. Nous sommes partis mercredi et nous sommes revenus vendredi matin. Pour le retour, nous avons pris le train. C'était mon baptême du train. J'ai apprécié ce moyen de transport.
Durant ces deux jours, les gens se mettent sur leurs 36 et se visitent. Ils offrent de la liqueur à leurs convives ou de l'eau fraîche. Les jeunes des alentours viennent demander l'aumône. C'est vraiment drôle à voir, durant la soirée on voit tous les jeunes du cartier, ils sont vraiment beaux et bien habillés. Alors, nous avons fait pareil. Bamba m'a habillé à leur façon traditionnelle et nous sommes allés faire le tour de ses amis. Vous auriez du me voir, déjà que je suis blanc et tout le monde me regarde. Là, j'étais habillé aussi en blanc, alors dans la pénombre je devais illuminé!
Je commence à savoir quelques mots en Wolof et les gens me poussent à en apprendre davantage. Mais je commence à être vieux et ça ne rentre pas aussi vite que je voudrais. Des fois, j'aimerais ça savoir ce qu'ils disent, ils ont de bonnes discussions et j'aimerais ça participer.
Bon et bien, je m'en vais sur ce. Je passerai cette nuit aux pères maristes. Demain, ce sera notre journée pré-stage. Il y a un autre stagiaire qui arrive aujourd'hui, on commencera notre stage en même temps. Mon lieu de résidence m'est toujours inconnu et ce que je ferai durant mon séjour aussi. De toute façon, la seule manière de faire est de vivre au rythme des gens...

mardi 30 septembre 2008

J'avais oublié de vous dire

Je crois avoir oublié de vous donner quelques petites informations. J'ai finalement réalisé qu'il n'y a pas d'endroit disponible pour sortir et entreposer un bateau hors de l' eau pour quelques mois. Ça fait maintenant plus de deux semaines que mon plan est devenu de le laisser à l'eau pour le temps que je serai à terre. Ainsi, mes préparatifs tirent à leurs fins et je m'apprête à vivre un autre genre de vie pour les mois d'octobre et de décembre. Il sera pour moi plus difficile de vous donner des nouvelles. En espérant que ce sera possible une fois par deux semaines.
Aujourd'hui, j'avais envie d'aller nager à la piscine olympique. Ça fait longtemps que je n'ai pas nagé et les plages aux alentours ne donnent pas envie de se baigner. Mais ce matin, il y a eu un coup de vent. Un bateau a alors chassé. L'ancre n'a pas tenu bon. Il s'est retrouvé au bord. Je n'avais pas envie d'être dans cette eau-là, mais je me suis dit que si ça avait été le mien j'aurais aimé cela qu'on m'aide alors je me suis mouillé pour aller aider. Deux jours auparavant, il y avait eu un déversement dont on ne sait pas quoi. Mais c'était la couleur du gaz ou bien de l'huile, peut-être les deux. En tous les cas, cette eau-là produit de belles coques avec de belles lignes de flottaison noires, je ne vous parle pas des câblots qui sont dans l'eau. On espère tous que ça se lavera, probablement qu'il faudra frotter un bon coup.
De toute façon, je ne peux pas tout vous compter, il faut que je me garde un peu de chair sur l'os. Mais pour ceux qui veulent en savoir plus sur la ville de Dakar. J'ai fait une recherche en tapant Dakar Dem Dikk et cette recherche a été fructueuse. Il y a plusieurs sites qui parlent de plusieurs choses différentes.
Pour ma part, je ne sais plus si je vais nager. Il ne me reste que l'après-midi et j'ai déjà forcé beaucoup. Alors, je ferai comme à tous les jours ; je marcherai et peut-être quelque chose arrivera sur la route...
à bientôt j'espère

dimanche 21 septembre 2008

Des nouvelles du stage

Bonjour tout le monde,
Finalement, j'ai su que mon stage de coopération aura lieu à Dakar ou dans les environs. D'ailleurs, il sera axé sur l'environnement. J'en suis bien content. Il est sûr que j'aurais aimé sortir un peu de cette grande ville, mais j'aurai bien l'occasion de m'évader un de ces jours. Il commencera donc le 4 octobre. J'ai besoin encore de temps pour me préparer à laisser mon bateau seul pour quelque temps. Et comme la fête de la fin du Ramadan est le 2 octobre, je voulais la passer avec des copains que je me suis faits. D'ailleurs, ils m'ont invité à un baptême. C'était un très bon repas. Ils sacrifient un mouton pour l'occasion. On a mangé seulement après le coucher du soleil, car c'était durant le Ramadan. Le Ramadan est un jeun qui dure 30 jours je crois. Les musulmans ne peuvent pas manger ni boire durant la journée. Simplement par solidarité, cette journée-là je n'ai pas mangé. Par contre, je ne me suis pas empêché de boire. Je ne sais pas comment ils font, mais moi je suis tombé malade le lendemain. Mon corps a manqué d'énergie et il a réagi. C'était la dernière fois que j'étais solidaire, je suis très actif et j'ai besoin de beaucoup d'énergie pour faire tout ce que je veux faire.
Franchement, les Sénégalais sont très chaleureux et invitants. Ils accueillent les inconnus comme s'ils étaient de la famille. Un bon soir, juste après la fin du jeun, je me promenais simplement dans la rue. Je n'ai pu faire autre chose que m'arrêter, car je me faisais appeler par un groupe de gens. Ils voulaient partager leur repas avec moi. Il est à noter qu'ils font de la très bonne nourriture.
Ici, il est facile de rencontrer des gens. Vous direz peut-être que je suis sociable. Oui effectivement, mais je crois qu'ici la sociabilité n'a rien à voir. Les gens viennent vers vous spontanément. Par contre, le fait d'accepter leur invitation dépend de la peur que l'on a face à eux. Pour ma part, ça fait maintenant trois semaines que je vis ici. J'ai eu le temps de donner un coup de main au Jardin zoologique quelques fois. Une autre fois, j'ai aidé un ébéniste à façonner quelques planches comme ça juste par plaisir. Des voitures, j'en ai poussé quelques-unes...
J'ai eu le temps de marcher juste en masse. Un jour, un sage homme m'a dit : "Si tu marches, tu connaîtras!" Je m'ennuie de mon vélo, c'est l'enfer. La marche c'est long! Plus jamais je ne partirai en bateau sans amener mon vélo, la combinaison serait tellement bonne. Je prends sur moi et je sus toute l'eau de mon corps plusieurs fois par jour. Je dois absolument avoir trois litres d'eau dans mon sac à dos et parfois il m'en manque.
Sur ce, je vous souhaite une bonne continuité et à bientôt
Sylvain

jeudi 11 septembre 2008

Bonjour tout le monde!

Bonjour,

Présentement, je suis toujours posté dans la baie de Hann. Je découvre Dakar, ce n'est pas si facile. Je n'ai jamais beaucoup aimé les grandes villes, alors vous pouvez imaginer. Là je n'ai pas le choix. Alors, je fais avec et je finis par apprécier. Le plan du transport en commun n'est pas évident. De plus, les bouchons de circulation sont réguliers alors, je marche beaucoup et ça va plus vite. Je n'ai jamais pris le taxi chez moi, ce n'est pas ici que je vais commencer.
Pour faire changement, je réfléchis beaucoup sur l'état des choses. Je n'ai pas pour l'instant d'appareil photo. Je ne peux donc pas vous livrer d'images satisfaisantes.
Je vous redonne des nouvelles aussi tôt que possible!

mercredi 3 septembre 2008

Enfin l'Afrique!


Et bien ça y est! Voici Dakar! Du moins, une partie.

Nous y voici. Nous sommes arrivés à Dakar, la capitale du Sénégal vendredi le 29 août. Depuis Santa Maria, nous avons fait 1450 miles en 13 jours. Bien sûr, nous sommes très contents d'être arrivés à destination.


La traversée s'est très bien déroulée. Aucune dépression majeure ne s'est abattue sur nous. Nous avons eu des vents variant entre 0 et 25 noeuds. Sauf la dernière journée, jeudi le 28 août. Durant la journée, nous avons eu un coup de vent, ne durant que trente minutes. Le temps de réduire les voiles à cinq reprises pour les larguer par la suite. L'autre fois c'était en soirée. On aurait cru à un restant d'une tornade. On l'a laissé passé avec presque pas de voile sorti et on regardait le spectacle. Il y avait des éclairs dans tous les sens et certains ont éclaté à un mile de nous.


Il ne va sans dire que depuis notre arrivée, nous avons eu le temps de visiter un peu la ville et certains de ses petits cartiers. À l'heure qu'il est, Joël est déjà dans son avion de retour. Quant à moi, j'ai beaucoup à faire. Il faut que je trouve un endroit pour sortir mon bateau de l'eau pour quelques mois. C'est une chose plus difficile que je croyais. Mais il n'est pas difficile de prendre le pouls de la vie des gens.


Ici c'est l'Afrique




samedi 16 août 2008

Le vent nous a lâche

Nous pensions partir de Punta Delguada jeudi le 14 août. Mais juste avant de partir, il y a un bateau québécois qui est arrivé à la marina où nous étions. Nous l'avons donc reçu à son quai. C'était Richard sur son voilier Isobare. Il a traversé jusqu'ici en solitaire. Nous avons finalement passé la journée à son bord. C'était une belle rencontre très enrichissante. On devrait être bon pour le revoir en Afrique. Mais avec tout cela nous sommes partis une journée en retard. Et malheureusement, la journée de notre départ, vendredi le 15 août, le vent est tombé quelques heures après être sorti de la marina. Nous nous sommes tout de même rendus à l’île de Santa Maria. Nous pensions y jeter l’ancre (moi et Loréline on s'ennuie de jeter l’ancre, ça nous fait un bon exercice. La dernière fois qu'on a jeté l’ancre, je crois c'était au Bic) mais ils y ont construit une marina et nous avons dû y passer la nuit. Un mal pour un bien, celui responsable de la marina nous a reconduits en haut au village. Nous pouvons donc facilement y faire le plein de diesel, de nourriture, de vin, appeler ma mère pour la rassurer un peu, vous donner des nouvelles. Finalement, il n'arrive rien pour rien. Ainsi va la vie qui va! Alors, nous espérons avoir une fenêtre météo convenable d'ici 24 heures pour larguer les amarres vers notre destination finale. Nous pensions de plus en plus arrêter aux îles Canaries, mais nous avons passé plus de temps que prévu aux Açores. Malheureusement, le temps passe et nous devons arriver. Nous prévoyons trois semaines pour cette dernière étape. Nous voulions être rendus pour le premier septembre et bien nous y serons probablement une semaine plus tard. À moins qu'Éole veuille bien être de notre côte!
À bientôt tout le monde!

mercredi 13 août 2008

Dernier arrêt aux Açores

Ce fut notre dernière navigation dans les îles des Açores. Maintenant, nous sommes à Sao Miguel, dans la ville de Ponta Delgada. C'est la ville la plus américanisée à l'intérieur de l'archipel des Açores. Ils viennent de terminer la construction d'une nouvelle marina. Juste à côté, ils construisent de gros hôtels. Nous ne prenons pas le temps de visiter, nous sommes ici pour l'avitaillement final et quelques petites vérifications avant une autre traversée, celle vers le Sénégal. Nous pensons peut-être arrêter aux îles Canaries.
De l'autre côté de l'océan, on pense à vous! On vous redonne des nouvelles bientôt!

lundi 11 août 2008

Passage à Faial



Après quelques jours à Flores, nous avons décidé d’aller faire un tour à Faial. Seulement une journée de navigation nous séparait de cette destination. Ce fut un vent de 10-5 noeuds et une mer calme qui nous y portèrent. La dynamique de cette île est complètement différente de la première.

Flores est une petite île tranquille. Il n'y a pas beaucoup de visiteurs. Donc l'atmosphère est complètement différente de ce qu'on connait chez nous. La vie des gens est plus lente, il n’y a pas beaucoup de circulation, les rues sont petites et il n’y a pas d’autoroute. Il y a des chemins de campagne avec des rangées de fleurs ou d'arbre de chaques côtés. C’est un endroit superbe. On y trouve presque tout sauf une marina.

Tandis qu'à Faial la marina est vraiment grosse. Tellement il y a de visiteurs, nous étions 3 voiliers a l'épaule l'un de l'autre, certains étaient quatre. La ville de Horta est relativement grosse, il y a plus de circulation automobile. La vie en ville ressemble plus à la nôtre. Par contre, les campagnes ressemblent à celles de Flores. Nous avons loué un scooter, car les volcans qui nous intéressaient se trouvent à l'autre bout de l île. Vous pouvez voir d’ailleurs, celui-ci fut actif en 1946. Le scooter nous a permis de découvrir plusieurs endroits magnifiques, dont des plages et une piscine naturelle où nous nous sommes baignés. Ce fut une belle journée.

Donc, aujourd'hui on attend les prévisions météo pour savoir s'il y aura du vent au large afin de partir sur l île de Sao Miguel. Si jamais il faut attendre trop longtemps une belle météo, nous irons directement au Sénégal.

On vous redonne des nouvelles aussitôt que possible

mercredi 6 août 2008

Enfin les Acores




Pas mal pour un cheval, disait Joël.

En quittant les îles, nous sommes passés par le détroit de Cabot. La météo prétendait 15 à 20 noeuds de vent. Nous vonsa eu 40 en plein dans le nez, en tout cas juste assez pour garder notre amure tout le long en descendant. C'était la première fois que l'on se faisait brassé comme ça avec Loréline. Des vagues jusqu'à 10-12 pieds au près du vent. Nous avons donc décidé d'arrêter à North Sydney pour laisser passer Christobal. Ce fut une sage décision. Nous sommes partis trois jours plus tard, juste après que cette tempête tropicale soit dissipée. Wow! Nous avons é chanceux. Le vent a é de notre bord tout le long de la traversée. Nous avons eu un vent de travers presque tout le temps.

Bien sûr, on a eu deux jours de brouillard en arrivant dans l'Atlantique. Par la suite, quelques jours de ciel plus ou moins dégagé nous ont fait du bien. Mais tout ne pouvait pas se passer comme ça tout le temps. Donc vers le mi-chemin, le vent de 10 à 20 noeuds nous a quittés pour laisser place à des mini dépressions qui se suivaient une en arrière de l'autre. De la pluie, des coups de vent, de la houle et finalement, nous avons connu la mer. Depuis le départ, on se disait si jamais ça peut rester comme ça pour la traversée on serait mort de rire. Mais c'était presque impossible.

Mais bien sûr, la mer s'est présentée à nous. Nous y avons goûté pour ainsi dire, environ cinq jours. Parfois, des vagues déferlantes de huit à dix pieds nous parvenaient par l'arrière. Parfois ce pouvait être de la houle, pour rester conservateur, elle pouvait atteindre 18 pieds, mais elle était très longue. Finalement, jamais nous ne nous sommes sentis menacés par les éléments. Par contre, nous avons été mouillés durant toutes ces journées. Remettant à tous les quarts ces mêmes qui étaientvêtements impossibles dàaire séchezr u complet à cause de l'eau salée. Loréline c étaitomplètement détrempée de A a Z.

Pour ainsi dire , e n'avais jamais eu une aussi belle navigation que celle que nous avons faite. Loréline prend bien la mer et le vent. Elle est ppetitemais confortable. On aimerait bien avoir un bateau plus sec, mais on se comne déjà chanceux de pouvoir faire ce que l'on fait. On a de la difficulté avec Régule, le régulateur d'allure, alors parfois on est obligé de prendre la barre. Mais franchement la vie est bien faite, car le bateau tient en un seul morceau, il nous apparaît de plus en plus solide ( à force de se faire rentrer dedans par les vagues ) on acquiert de la confiance en elle excusez moi, car c'est une fille. Ça fait qu'au bout de la ligne on l'adore, des fois on la cajole, on lui parle. Elle nous fait naviguer par tous les temps et on aime ça. Surtout la nuit, on vne voitrien sauf Loréline. J'ai l'impression d'être sur une grosse planche à voile habitable.

Sur notre chemin, il y a toujours quelque chose de bien qui nous arrive. Cra exemple en arrivant aàFlores, deux couples de navigateurs nous reçoivent au quai et l'un deux nous propose d'utiliser leur corps mort ( moi je nomme cela un tangon, en fait c'est un bloc de ciment avec une corde pour nous amarrer, comme celui que j'utilise à Québec pour maintenir mon bateau, au lieu d'être amarréd ans une marina) pour passer notre séjour, ils viennent de sortir leur bateau de l'eau. On y est beaucoup mieux et plus en sécurité qu'à l'ancre ou bien amarrer sur un quai public.

Nous vous redonnons des nouvelles un peu plus loin, avec des pphotoscar présentement je ne suis pas équipé pour vous en transmettre.

Merci beaucoup aàvous d'être là, j'apprécie votre présence malgré la distance je vous sens près.

Je suis désolé pour certains caractères, je suis en portugais je ne trouve pas tout, j'eessayeraiddrarrangerça un de ces quatre, aujourd'huio n va marcher, voir des paysages ac ouper le souffle!

La vie est belle!!

samedi 19 juillet 2008

Enfin aux Iles, notre point de départ



Ça y est, nous avons traversé aux Îles-de-la-Madeleine. La traversée à partir de Rivière-au-Renard nous a pris 42 heures. Le vent, il n'y en a pas eu beaucoup. Après avoir reçu notre pièce mardi à midi, nous sommes partis vers treize heures. Nous sommes donc arrivés jeudi matin à sept heures. Voyez par vous-mêmes les beaux couché et levé de soleil en traversant le golf. Nous pensons rester deux jours à la marina du Havre-Aubert. Nous voulons prendre le temps de nous reposer avant le grand départ. D'ailleurs, nous avons passé du bon temps avec les gens de la place. Nous avons été très bien reçu et c'était plaisant de voir des amis. Nous avons pu visiter un peu ces îles paradisiaques grâce à une amie. Merci beaucoup d'être là. Nous apprécions beaucoup.

Alors, c'est aujourd'hui, l'équipe est prête et Loréline aussi. Nous attendons d'avoir un vent adonnant est ce sera le moment de se lancer. Pour le moment, le vent n'a pas l'air de vouloir se lever. Nous essaierons d'être patients. Nous vous donnons des nouvelles en arrivant aux Açores.

dimanche 13 juillet 2008

Escale à Rivière au Renard


En quittant Matane, on a eu un vent du nord-est avec de la brume. Le trajet pour se rendre à la prochaine escale a donc été relativement long. En tirant des bords plus ou moins efficaces, le vent manquait régulièrement. Loréline avait de la difficulté à progresser. Le soir venu nous avons donc démarré le moteur pour faire un peu plus que les maigres dix milles parcourus durant la journée à voile. C'est en cette journée de mercredi que nous avons commencée nos quarts de veille. Nous fonctionnons pour le jour en deux quarts de six heures et la nuit en trois quarts de quatre heures. C'est assez efficace pour l'instant, et le fait d'avoir cinq quarts par jour nous permet d'alterner et de profiter de tous les moments de la journée chacun son tour.

Jeudi matin nous avons hissé les voiles à nouveau pour profiter du vent. Ce fut une journée avec des changements de direction de vent qui ne nous a pas fait progresser beaucoup. Et en fin d'après midi plusieurs grains venant de toutes les directions nous sont tombés dessus, même la grêle a été au rendez-vous. Il n'y avait aucun moyen d'avancer avec les voiles, le vent changeait de direction toutes les quinze minutes. Malgré tout, le moral reste bon. Il a tout de même fallu se rendre à l'évidence. Il faut encore brûler du diesel si nous voulions être à la marina pour ce soir. Nous sommes donc arrivés à destination jeudi soir vers les 22h. Quelle belle surprise en arrivant tous les bateaux du retour aux sources étaient amarrés aux pontons. Que de belles rencontres nous avons faites! Le monde de la navigation est particulièrement intéressant. Tous les navigateurs ont des péripéties à leur actif. C'est le meilleur moyen d'apprendre. Sacrés Français, j’espère arriver à temps aux Açores pour les revoir.

Pour l'instant, nous devons attendre une pièce qui devrait arriver lundi ou mardi. Alors présentement on profite du moment, on s'organise mieux, on continue de rencontrer des navigateurs plus intéressants les uns que les autres. On revoit parfois des gens croisés auparavant à Rimouski, des gens sympathiques.

mercredi 9 juillet 2008

Bonjour Matane






De Rimouski à Matane, la navigation s'est bien déroulée. Il faut dire que depuis notre départ le beau temps nous a suivis. Mmmmh! Ce ne sera pas toujours comme ça! Aujourd'hui, nous voulions faire un bout de chemin, mais vent contre courant... Ça porte à réflexion!

samedi 5 juillet 2008

Le temps passe....

Depuis la mise à l'eau vendredi le 27 juin, nous avons fait passablement du chemin. En partant de L'Île aux Coudres, nous sommes passés par Québec. Par la suite, nous nous sommes ancrés à l'anse à Bellechasse, nous avons navigué près de la Grosse Île et de l'Île aux Grues et sommes retournés à l'Île aux Coudres passé la nuit. Depuis cet endroit nous sommes descendus à Rimouski pour effectuer les derniers travaux nécessaires.
Nous tenons à saluer Régis, notre soudeur de la marina de la Chaudière, et Dany de l'Île aux Coudres, celui qui a soudé le support de l'éolienne (en passant Dany tout est parfait, il n'y a aucune vibration). L'arrêt effectué à l'Île aux Coudres nous a permis de récupérer l'hélice deux pales que Colin nous a offerte comme hélice de surplus en cas de perte de l'hélice principale. Merci Colin! Finalement, nous ne cessons de rencontrer des gens voulant nous aider, tout va bien Loréline se comporte bien dans l'eau malgré qu'elle ne remonte pas bien le vent. Son régulateur fait son travail et le spi nous fait faire des pointes de huit noeuds sur l'eau!!! Qui l'aurait cru??? On descend à Rimouski, ce n'est pas long, on s'ancre au Bic en passant. Wow! Vous auriez dû voir le phytoplancton que la chaîne faisait illuminer en descendant dans l'eau! Trois jours à Rimouski, on défait l'enrouleur de génois pour le réparer, achète une batterie pour remplacer celle défectueuse, ainsi plusieurs travaux sont effectués. Nous serons prêts à partir demain matin, donc dimanche le 6 juillet.

Le temps passe et le moment s'en vient


Départ de la marina de la Chaudière

Après la mise à l'eau, vendredi le 27 juin, nous sommes remontés à Québec.


Loréline s'est retrouvé les fesses à l'eau vers dix heures. Après quelques vérifications, nous avons pris 12 heures pour remonter jusqu'à la baie de Beauport pour y jeter l'ancre. Nous sommes arrivée en pleine nuit. Nous étions trois à bord, Jacques, Joël et Sylvain. Le lendemain matin, nous sommes remontés jusqu'au bassin Louise afin d'aller porter l'alternateur chez le vérificateur. Il était défectueux. Nous avons installé le neuf une fois rendue à la marina de la Chaudière, où nous allions pour remplir les cales de nourriture et d'eau. Les préparations n'étaient pas terminées lorsque nous avons quitté la Chaudière. Nous prévoyons les terminer en descendant le fleuve.

Merci à tous ceux et celles qui sont venus nous saluer avant notre départ, c'était bien plaisant. Nous sommes restés trois jours à cette Marina et Dieu sait quel coup de main nous avons eu droit, merci Régis, il a soudé une rallonge pour la bracquette de notre nouvel alternateur. Sans lui nous aurions été retardés certainement de quelques jours.

Nous sommes partis de la marina lundi soir vers19h30. Nous sommes descendus jusqu'à l'anse de Bellechasse pour y jeter l'ancre sous voile. Merveilleuse sensation de ne pas entendre le bruit du moteur pour faire les manoeuvres. Le vent est assez fort pour faire fonctionner l'éolienne. Merveilleuses soudures de Dany, un soudeur de l'île aux Coudres. Il a soudé différentes pièces du bateau dont le support pour l'éolienne, merci beaucoup, et en plus il n'y a aucune vibration, c'est super solide.

Mardi matin le 1er juillet, on lève l'ancre encore sans moteur. On descend ensuite vers Grosse-Île, on passe à côté de l'Île aux Grues pour aller jeter l'ancre encore une fois à l'île aux Coudres. Tout se passe très bien, il n'y a que des beaux paysages.

On repart le lendemain matin pour descendre à Rimouski. Super belle navigation, le régulateur d'allure fait son travail et le spi nous fait faire des pointes de 8 noeuds. Qui l'aurait cru? Cette coque peut filer à cette vitesse avec à peine 10-15 noeuds de vents

lundi 23 juin 2008

Après deux semaines d'orage, on sort les grands moyens


L'éolienne est posée, l'électricité finalisée, il ne restait qu'à peinturer! Il a donc fallu recouvrir Loréline. La mise à l'eau est prévue pour mercredi matin. On sera à Québec en fin de semaine.

mercredi 11 juin 2008

Les préparatifs vont bon train


Et voilà!

Mon rêve se réalise! Vous, qui me connaissez, saviez qu'un jour je le ferais! Exactement de la même façon dont j'ai toujours effectué tous mes travaux, j'ai travaillé très fort pour y arriver. Aujourd'hui, tous les facteurs sont réunis. Alors, j'y vais! De plus, je me suis trouvé un partenaire, je vous le présenterai un peu plus tard.


Au bas de la page, vous pouvez voir le document que je présentais à mes futurs partenaires d'entreprises. À droite, vous pouvez voir les compagnies ayant répondu positivement. Je les remercie beaucoup de leur support. Il y a toujours la possibilité pour une autre compagnie de m'aider financièrement. Le budget ci-dessous est grossier et ne comprend pas toutes les dépenses. Maintenant, je dois penser à l'organisme avec lequel je ferai mon stage. Je fais donc une souscription. On peut appeler ça un voilethon. Je vous invite donc à faire parvenir un don à Mer et Monde si le coeur vous en dit. C'est ma façon de donner un sens à ce que je fais. Même si mon mode de vie est individuel, j'ai toujours su donner beaucoup aux autres. C'est dans cette perspective que je vois ce projet qui est peut-être, souhaitons-le, le début d'une pas pire épopée.....
Je vous remercie de votre attention! Il y a plusieurs méthodes pour m'encourager à continuer, le simple fait que vous soyez là présentement, ou bien plus : n'hésitez pas à faire vos dons. N'oubliez pas de m'envoyez vos commentaires et surtout distribuer ce blogue à tous ceux qui pourraient être intéressés, vous connaissez sûrement des gens qui me connaissent. Il y a beaucoup de gens dont j'ai perdu la trace qui me ferait plaisir d'avoir des nouvelles.