samedi 16 août 2008

Le vent nous a lâche

Nous pensions partir de Punta Delguada jeudi le 14 août. Mais juste avant de partir, il y a un bateau québécois qui est arrivé à la marina où nous étions. Nous l'avons donc reçu à son quai. C'était Richard sur son voilier Isobare. Il a traversé jusqu'ici en solitaire. Nous avons finalement passé la journée à son bord. C'était une belle rencontre très enrichissante. On devrait être bon pour le revoir en Afrique. Mais avec tout cela nous sommes partis une journée en retard. Et malheureusement, la journée de notre départ, vendredi le 15 août, le vent est tombé quelques heures après être sorti de la marina. Nous nous sommes tout de même rendus à l’île de Santa Maria. Nous pensions y jeter l’ancre (moi et Loréline on s'ennuie de jeter l’ancre, ça nous fait un bon exercice. La dernière fois qu'on a jeté l’ancre, je crois c'était au Bic) mais ils y ont construit une marina et nous avons dû y passer la nuit. Un mal pour un bien, celui responsable de la marina nous a reconduits en haut au village. Nous pouvons donc facilement y faire le plein de diesel, de nourriture, de vin, appeler ma mère pour la rassurer un peu, vous donner des nouvelles. Finalement, il n'arrive rien pour rien. Ainsi va la vie qui va! Alors, nous espérons avoir une fenêtre météo convenable d'ici 24 heures pour larguer les amarres vers notre destination finale. Nous pensions de plus en plus arrêter aux îles Canaries, mais nous avons passé plus de temps que prévu aux Açores. Malheureusement, le temps passe et nous devons arriver. Nous prévoyons trois semaines pour cette dernière étape. Nous voulions être rendus pour le premier septembre et bien nous y serons probablement une semaine plus tard. À moins qu'Éole veuille bien être de notre côte!
À bientôt tout le monde!

mercredi 13 août 2008

Dernier arrêt aux Açores

Ce fut notre dernière navigation dans les îles des Açores. Maintenant, nous sommes à Sao Miguel, dans la ville de Ponta Delgada. C'est la ville la plus américanisée à l'intérieur de l'archipel des Açores. Ils viennent de terminer la construction d'une nouvelle marina. Juste à côté, ils construisent de gros hôtels. Nous ne prenons pas le temps de visiter, nous sommes ici pour l'avitaillement final et quelques petites vérifications avant une autre traversée, celle vers le Sénégal. Nous pensons peut-être arrêter aux îles Canaries.
De l'autre côté de l'océan, on pense à vous! On vous redonne des nouvelles bientôt!

lundi 11 août 2008

Passage à Faial



Après quelques jours à Flores, nous avons décidé d’aller faire un tour à Faial. Seulement une journée de navigation nous séparait de cette destination. Ce fut un vent de 10-5 noeuds et une mer calme qui nous y portèrent. La dynamique de cette île est complètement différente de la première.

Flores est une petite île tranquille. Il n'y a pas beaucoup de visiteurs. Donc l'atmosphère est complètement différente de ce qu'on connait chez nous. La vie des gens est plus lente, il n’y a pas beaucoup de circulation, les rues sont petites et il n’y a pas d’autoroute. Il y a des chemins de campagne avec des rangées de fleurs ou d'arbre de chaques côtés. C’est un endroit superbe. On y trouve presque tout sauf une marina.

Tandis qu'à Faial la marina est vraiment grosse. Tellement il y a de visiteurs, nous étions 3 voiliers a l'épaule l'un de l'autre, certains étaient quatre. La ville de Horta est relativement grosse, il y a plus de circulation automobile. La vie en ville ressemble plus à la nôtre. Par contre, les campagnes ressemblent à celles de Flores. Nous avons loué un scooter, car les volcans qui nous intéressaient se trouvent à l'autre bout de l île. Vous pouvez voir d’ailleurs, celui-ci fut actif en 1946. Le scooter nous a permis de découvrir plusieurs endroits magnifiques, dont des plages et une piscine naturelle où nous nous sommes baignés. Ce fut une belle journée.

Donc, aujourd'hui on attend les prévisions météo pour savoir s'il y aura du vent au large afin de partir sur l île de Sao Miguel. Si jamais il faut attendre trop longtemps une belle météo, nous irons directement au Sénégal.

On vous redonne des nouvelles aussitôt que possible

mercredi 6 août 2008

Enfin les Acores




Pas mal pour un cheval, disait Joël.

En quittant les îles, nous sommes passés par le détroit de Cabot. La météo prétendait 15 à 20 noeuds de vent. Nous vonsa eu 40 en plein dans le nez, en tout cas juste assez pour garder notre amure tout le long en descendant. C'était la première fois que l'on se faisait brassé comme ça avec Loréline. Des vagues jusqu'à 10-12 pieds au près du vent. Nous avons donc décidé d'arrêter à North Sydney pour laisser passer Christobal. Ce fut une sage décision. Nous sommes partis trois jours plus tard, juste après que cette tempête tropicale soit dissipée. Wow! Nous avons é chanceux. Le vent a é de notre bord tout le long de la traversée. Nous avons eu un vent de travers presque tout le temps.

Bien sûr, on a eu deux jours de brouillard en arrivant dans l'Atlantique. Par la suite, quelques jours de ciel plus ou moins dégagé nous ont fait du bien. Mais tout ne pouvait pas se passer comme ça tout le temps. Donc vers le mi-chemin, le vent de 10 à 20 noeuds nous a quittés pour laisser place à des mini dépressions qui se suivaient une en arrière de l'autre. De la pluie, des coups de vent, de la houle et finalement, nous avons connu la mer. Depuis le départ, on se disait si jamais ça peut rester comme ça pour la traversée on serait mort de rire. Mais c'était presque impossible.

Mais bien sûr, la mer s'est présentée à nous. Nous y avons goûté pour ainsi dire, environ cinq jours. Parfois, des vagues déferlantes de huit à dix pieds nous parvenaient par l'arrière. Parfois ce pouvait être de la houle, pour rester conservateur, elle pouvait atteindre 18 pieds, mais elle était très longue. Finalement, jamais nous ne nous sommes sentis menacés par les éléments. Par contre, nous avons été mouillés durant toutes ces journées. Remettant à tous les quarts ces mêmes qui étaientvêtements impossibles dàaire séchezr u complet à cause de l'eau salée. Loréline c étaitomplètement détrempée de A a Z.

Pour ainsi dire , e n'avais jamais eu une aussi belle navigation que celle que nous avons faite. Loréline prend bien la mer et le vent. Elle est ppetitemais confortable. On aimerait bien avoir un bateau plus sec, mais on se comne déjà chanceux de pouvoir faire ce que l'on fait. On a de la difficulté avec Régule, le régulateur d'allure, alors parfois on est obligé de prendre la barre. Mais franchement la vie est bien faite, car le bateau tient en un seul morceau, il nous apparaît de plus en plus solide ( à force de se faire rentrer dedans par les vagues ) on acquiert de la confiance en elle excusez moi, car c'est une fille. Ça fait qu'au bout de la ligne on l'adore, des fois on la cajole, on lui parle. Elle nous fait naviguer par tous les temps et on aime ça. Surtout la nuit, on vne voitrien sauf Loréline. J'ai l'impression d'être sur une grosse planche à voile habitable.

Sur notre chemin, il y a toujours quelque chose de bien qui nous arrive. Cra exemple en arrivant aàFlores, deux couples de navigateurs nous reçoivent au quai et l'un deux nous propose d'utiliser leur corps mort ( moi je nomme cela un tangon, en fait c'est un bloc de ciment avec une corde pour nous amarrer, comme celui que j'utilise à Québec pour maintenir mon bateau, au lieu d'être amarréd ans une marina) pour passer notre séjour, ils viennent de sortir leur bateau de l'eau. On y est beaucoup mieux et plus en sécurité qu'à l'ancre ou bien amarrer sur un quai public.

Nous vous redonnons des nouvelles un peu plus loin, avec des pphotoscar présentement je ne suis pas équipé pour vous en transmettre.

Merci beaucoup aàvous d'être là, j'apprécie votre présence malgré la distance je vous sens près.

Je suis désolé pour certains caractères, je suis en portugais je ne trouve pas tout, j'eessayeraiddrarrangerça un de ces quatre, aujourd'huio n va marcher, voir des paysages ac ouper le souffle!

La vie est belle!!