mardi 30 septembre 2008

J'avais oublié de vous dire

Je crois avoir oublié de vous donner quelques petites informations. J'ai finalement réalisé qu'il n'y a pas d'endroit disponible pour sortir et entreposer un bateau hors de l' eau pour quelques mois. Ça fait maintenant plus de deux semaines que mon plan est devenu de le laisser à l'eau pour le temps que je serai à terre. Ainsi, mes préparatifs tirent à leurs fins et je m'apprête à vivre un autre genre de vie pour les mois d'octobre et de décembre. Il sera pour moi plus difficile de vous donner des nouvelles. En espérant que ce sera possible une fois par deux semaines.
Aujourd'hui, j'avais envie d'aller nager à la piscine olympique. Ça fait longtemps que je n'ai pas nagé et les plages aux alentours ne donnent pas envie de se baigner. Mais ce matin, il y a eu un coup de vent. Un bateau a alors chassé. L'ancre n'a pas tenu bon. Il s'est retrouvé au bord. Je n'avais pas envie d'être dans cette eau-là, mais je me suis dit que si ça avait été le mien j'aurais aimé cela qu'on m'aide alors je me suis mouillé pour aller aider. Deux jours auparavant, il y avait eu un déversement dont on ne sait pas quoi. Mais c'était la couleur du gaz ou bien de l'huile, peut-être les deux. En tous les cas, cette eau-là produit de belles coques avec de belles lignes de flottaison noires, je ne vous parle pas des câblots qui sont dans l'eau. On espère tous que ça se lavera, probablement qu'il faudra frotter un bon coup.
De toute façon, je ne peux pas tout vous compter, il faut que je me garde un peu de chair sur l'os. Mais pour ceux qui veulent en savoir plus sur la ville de Dakar. J'ai fait une recherche en tapant Dakar Dem Dikk et cette recherche a été fructueuse. Il y a plusieurs sites qui parlent de plusieurs choses différentes.
Pour ma part, je ne sais plus si je vais nager. Il ne me reste que l'après-midi et j'ai déjà forcé beaucoup. Alors, je ferai comme à tous les jours ; je marcherai et peut-être quelque chose arrivera sur la route...
à bientôt j'espère

dimanche 21 septembre 2008

Des nouvelles du stage

Bonjour tout le monde,
Finalement, j'ai su que mon stage de coopération aura lieu à Dakar ou dans les environs. D'ailleurs, il sera axé sur l'environnement. J'en suis bien content. Il est sûr que j'aurais aimé sortir un peu de cette grande ville, mais j'aurai bien l'occasion de m'évader un de ces jours. Il commencera donc le 4 octobre. J'ai besoin encore de temps pour me préparer à laisser mon bateau seul pour quelque temps. Et comme la fête de la fin du Ramadan est le 2 octobre, je voulais la passer avec des copains que je me suis faits. D'ailleurs, ils m'ont invité à un baptême. C'était un très bon repas. Ils sacrifient un mouton pour l'occasion. On a mangé seulement après le coucher du soleil, car c'était durant le Ramadan. Le Ramadan est un jeun qui dure 30 jours je crois. Les musulmans ne peuvent pas manger ni boire durant la journée. Simplement par solidarité, cette journée-là je n'ai pas mangé. Par contre, je ne me suis pas empêché de boire. Je ne sais pas comment ils font, mais moi je suis tombé malade le lendemain. Mon corps a manqué d'énergie et il a réagi. C'était la dernière fois que j'étais solidaire, je suis très actif et j'ai besoin de beaucoup d'énergie pour faire tout ce que je veux faire.
Franchement, les Sénégalais sont très chaleureux et invitants. Ils accueillent les inconnus comme s'ils étaient de la famille. Un bon soir, juste après la fin du jeun, je me promenais simplement dans la rue. Je n'ai pu faire autre chose que m'arrêter, car je me faisais appeler par un groupe de gens. Ils voulaient partager leur repas avec moi. Il est à noter qu'ils font de la très bonne nourriture.
Ici, il est facile de rencontrer des gens. Vous direz peut-être que je suis sociable. Oui effectivement, mais je crois qu'ici la sociabilité n'a rien à voir. Les gens viennent vers vous spontanément. Par contre, le fait d'accepter leur invitation dépend de la peur que l'on a face à eux. Pour ma part, ça fait maintenant trois semaines que je vis ici. J'ai eu le temps de donner un coup de main au Jardin zoologique quelques fois. Une autre fois, j'ai aidé un ébéniste à façonner quelques planches comme ça juste par plaisir. Des voitures, j'en ai poussé quelques-unes...
J'ai eu le temps de marcher juste en masse. Un jour, un sage homme m'a dit : "Si tu marches, tu connaîtras!" Je m'ennuie de mon vélo, c'est l'enfer. La marche c'est long! Plus jamais je ne partirai en bateau sans amener mon vélo, la combinaison serait tellement bonne. Je prends sur moi et je sus toute l'eau de mon corps plusieurs fois par jour. Je dois absolument avoir trois litres d'eau dans mon sac à dos et parfois il m'en manque.
Sur ce, je vous souhaite une bonne continuité et à bientôt
Sylvain

jeudi 11 septembre 2008

Bonjour tout le monde!

Bonjour,

Présentement, je suis toujours posté dans la baie de Hann. Je découvre Dakar, ce n'est pas si facile. Je n'ai jamais beaucoup aimé les grandes villes, alors vous pouvez imaginer. Là je n'ai pas le choix. Alors, je fais avec et je finis par apprécier. Le plan du transport en commun n'est pas évident. De plus, les bouchons de circulation sont réguliers alors, je marche beaucoup et ça va plus vite. Je n'ai jamais pris le taxi chez moi, ce n'est pas ici que je vais commencer.
Pour faire changement, je réfléchis beaucoup sur l'état des choses. Je n'ai pas pour l'instant d'appareil photo. Je ne peux donc pas vous livrer d'images satisfaisantes.
Je vous redonne des nouvelles aussi tôt que possible!

mercredi 3 septembre 2008

Enfin l'Afrique!


Et bien ça y est! Voici Dakar! Du moins, une partie.

Nous y voici. Nous sommes arrivés à Dakar, la capitale du Sénégal vendredi le 29 août. Depuis Santa Maria, nous avons fait 1450 miles en 13 jours. Bien sûr, nous sommes très contents d'être arrivés à destination.


La traversée s'est très bien déroulée. Aucune dépression majeure ne s'est abattue sur nous. Nous avons eu des vents variant entre 0 et 25 noeuds. Sauf la dernière journée, jeudi le 28 août. Durant la journée, nous avons eu un coup de vent, ne durant que trente minutes. Le temps de réduire les voiles à cinq reprises pour les larguer par la suite. L'autre fois c'était en soirée. On aurait cru à un restant d'une tornade. On l'a laissé passé avec presque pas de voile sorti et on regardait le spectacle. Il y avait des éclairs dans tous les sens et certains ont éclaté à un mile de nous.


Il ne va sans dire que depuis notre arrivée, nous avons eu le temps de visiter un peu la ville et certains de ses petits cartiers. À l'heure qu'il est, Joël est déjà dans son avion de retour. Quant à moi, j'ai beaucoup à faire. Il faut que je trouve un endroit pour sortir mon bateau de l'eau pour quelques mois. C'est une chose plus difficile que je croyais. Mais il n'est pas difficile de prendre le pouls de la vie des gens.


Ici c'est l'Afrique