vendredi 17 juillet 2009

Un dernier mot!!


Je ne sais pas si certains d'entre vous viennent toujours voir sur cette page? Afin de clore une fois pour toutes, jusqu'à la prochaine expédition... Je vous laisse sur le trajet effectué dans la dernière année par Loréline et son équipage. En tout, nous avons parcouru plus de 10 000miles nautiques. C'est l'équivalent de 18 000 km. Je ne peux résumer en quelques lignes cette aventure! Seuls les adjectifs, magnifique, extraordinaire, enrichissant me viennent à l'esprit. Pour une première expédition Loréline était tout ce qu'il me fallait. Présentement, je l'ai mise en vente, car j'ai l'intention de remettre en marche un autre voilier. Ce dernier aura un peu plus de place, entre autres pour des vélos. Ce vélo qui m'aura coûté une clavicule. D'ailleurs, elle va beaucoup mieux. Présentement, elle est rétablie. Il ne reste qu'une réhabilitation des muscles et des tendons à faire. C'est une question de semaines. Le corps humain est merveilleux, aussi complet et fascinant que l'environnement planétaire qui lui permet de prendre vie, de se développer et de progresser.

Je vous remercie encore une fois, ceux qui m'ont aidé ainsi que ceux qui m'ont suivi. Merci d'avoir été là. J'ai bien hâte de vous revoir!

Quant au futur, il me réserve de bien bonnes choses! Des projets, j'en ai plein la tête!

À bientôt!

lundi 29 juin 2009

Des paysages et des couleurs à couper le souffle!


Que faut-il en conclure?

Vous qui commencez à me connaître, imaginez-moi remontant le fleuve au moteur! Quel calvaire! Ce fut tout de même une belle découverte de revoir tous ces paysages défilant devant moi. En contraste, quel dégoût de voir la centaine d'éoliennes érigées de Matane en direction du Bic. J'étais peiné d'être pressé par le temps afin de convoyer mon premier voilier. Tout cela en d'épis de mes valeurs profondes. Prendre le temps et garder contact avec les éléments! Bien évidemment, il y eut un évènement pour me remettre les pieds sur terre. Après mon arrivée dans ma ville natale, je me suis cassé la clavicule en vélo! Mon été est alors à l'eau. Moi qui ai horreur des écrans et qui préfère rester actif à tout autre châtiment. Je ne peux même pas lever une assiette vide pour les prochaines semaines, cloué au lit ou devant un écran...

N'arrive-t-il rien pour rien? Encore une fois je dois en retenir quelque chose. Telle mon embarcation a besoin d'un repos et d'entretien, la vie me disait-elle de relaxer un peu avant un autre départ...

Revenir, mieux repartir... Moi qui croyais avoir assez pris le temps de réfléchir durant le périple...

mercredi 17 juin 2009

Ainsi va la vie qui va!

Toutes sortes de péripéties!!
Alors, après un échouage dans le chenal du Havre-Aubert, (les bouées n'étaient pas mises en place) Merci a Denis qui m'a sorti! Un câblot pris dans l'hélice, maudite marde que ça coûte cher!! En tout cas, je vous donnerai des nouvelles détaillées en personne. Là, tout est réparé après une sortie de l'eau... Et une remise a l'eau... une semaine et demie plus tard...
En résume, je venais ici prendre une bière avec un ami... Avec toutes me péripéties, j'ai pris des bières avec des amis. J'ai tellement eu de coups de main, par un peu tout le monde. Les pécheurs, les plaisanciers ainsi que les habitants. Franchement, c'est la meilleure place pour rester pris! C'est un havre ou les gens prennent le temps... s'entraident et font en sorte que celui qui a besoin d'un coup de main s'en sorte le mieux possible! De quelle façon leur exprimer ma reconnaissance? Tout ce dont ils veulent un simple merci!!! Merci mille fois! Rendre l'appareil encore plus...
Pas besoin d'aller l'autre côté de l'océan pour vivre autrement... c'est vraiment un coin de pays a découvrir!
Bien sûr je reviendrai!
alors à bientôt

vendredi 29 mai 2009

Faux départ!

Alors, en partant d'Halifax tous les éléments étaient réunis pour me faire revenir à ce charmant havre de paix! J'ai largué les amarres ce dernier mercredi vers midi en direction de Havre Aubert. Mais environ une heure après le départ, la pompe à refroidissement du moteur a fait défaut. Je décidai alors de remonter le vent à voile pour sortir de la baie d'Halifax. Faisant un maigre 10 miles en quatre heures afin de sortir de cette baie, je pris alors le bon cap en direction du canal de Canso. Le régulateur en place je pouvais jeter un oeil sur le problème de refroidissement du moteur. En fait, j'étais sûr et certain de trouver le problème et d'avoir le nécessaire pour effectuer les réparations nécessaires. Malheureusement après quatre heures de salissage de mains, je devais venir à la conclusion que je ne trouverais pas le problème aussi facilement! Je devais prendre une décision. Je fis alors demi-tour. De toute façon, ma progression n'était pas satisfaisante, il n'y avait presque pas de vent. J'ai fait à peine 10 autres miles. Sur le chemin du retour, je devais utiliser un peu le moteur et un peu de vent par-ci par-là avec ce qu'on me donnait. Bien sûr le moteur a surchauffé, même en y prêtant bien attention. Je suis donc arrivé dans la nuit, épuisé. J'ai donc arrêté au premier corps mort rencontré, par la peau des dents. Merci au moins d'être encore là, en un seul morceau. Je veux dire si c'est seulement de la mécanique... Le lendemain je devais faire les vérifications. Je ne suis pas mécanicien, mais je peux jeter un oeil pour visualiser. Quel dégât! J'ai brûlé l'anti-retour d'eau de mer en plus du tuyau d'échappement et j'ai une fuite apparente d'eau de refroidissement, mais je ne sais exactement où elle se trouve. Alors, je suis allé faire mon petit tour au magasin... Bien sûr le total de la facture a grimpé en flèche... Je suis retourné au bateau pour bricoler un peu pour ainsi constater que je persistais à ne pas trouver le problème. J'ai donc dormi là dessus hier soir. En me levant ce matin, j'ai rejeté un oeil sur le système de refroidissement. J'ai redémarré le moteur, pour enfin voir la fuite possible. Alors finalement, j'ai commandé toutes les pièces nécessaires et elles arriveront probablement lundi. En espérant que ce soit bel et bien le problème! Un monsieur du club de voile m'a confirmé que ça arrivait souvent avec ce genre de moteur. Selon lui, il faut refaire la pompe d'eau de mer au complet. C'est-à-dire remplacer les joints d'étanchéité, l'arbre de transmission et le cam. Alors, je me croise les doigts... D'ici à ce que je sache le verdict, je devrai profiter du moment passé dans cette charmante ville. Maudite marde qui fait frette icitte! Je ne vous parle pas de la nuit...
À bientôt!!

mardi 26 mai 2009

Faut que je vous parle de quelque chose!

Il y a quelque temps je disais à un fournisseur, si ce n'était pas une question d'argent, je pense que je ne rentrerais pas... J'ai vraiment trop de plaisir à faire ce que j'ai fait cette année... Et bien imaginez-vous donc qu'un ami a vendu son voilier à un résidant de Dakar. Alors, il y a de bonnes chances pour que je refasse la traversée tout de suite cet été en arrivant, en juillet. Bien sûr, il me faut un équipage. À deux ça se fait bien, mais ce serait plaisant de le faire à trois. C'est un appel à tous, si quelqu'un parmi vous a déjà fait de la voile ( je n'aurai pas le temps d'entrainer l'équipage, mis à part les consignes de sécurité, bien sûr un peu sur la navigation, mais...) si vous aviez l'envie de traverser l'océan, faites moi signe! Je prévois partir la dernière semaine de juin, il faut prévoir 6 semaines...
à bientôt

Tout est prêt, départ probable demain!

Wow, Halifax est vraiment une belle ville! Je suis dans une marina directement en ville. Finalement, le propriétaire ne me chargera rien, en tout il m'a dit pas qu'une journée. De plus, à mon arrivée, j'ai été accueilli par un de ces Québécois accueillants... Il a déjà navigué et étant donné les circonstances, il s'est offert pour m'aider à faire mes commissions. Alors, nous sommes allés faire les achats ensemble.
Vous vous demandez sûrement : qu'est-ce qui a brisé cette fois-là! Seulement ma ligne de diesel, à environ trente miles de la côte, juste dans le chemin des cargos... De plus, mon manteau Gill à toute épreuve n'a pas terminé le périple . Sa fermeture éclaire brisa trois jours avant d'arriver. Il a fallu que je termine le trajet avec mon vieux Mustang. Il n'est plus étanche, mais par chance que je l'ai! Il est chaud.
Bon, ensuite mon alternateur ne fonctionnait plus depuis Dakar. Nous avons réussi à trouver un réparateur de ces engins. Du même coup, on a fait le plein de diesel! En effectuant des réparations, il arrive parfois des aventures! Par inadvertance, les filets de la purge d'air du moteur se sont brisés. Sur le coup, ça fait mal au coeur. Mais j'ai arpenté les rues afin de trouver un vieux mécano dans un garage qui a la solution à tout...
Alors demain si la température le permet, je naviguerai avec un voilier sec en direction des Iles-de-la-Madeleine, à Havre Aubert. J'ai regardé la navigation, cet après-midi, il ya au plus trois ou quatre jours à faire, à moins que le vent ne soit vraiment extraordinaire!!!

dimanche 24 mai 2009

De retour sur le plancher des vaches!!!





Me voilà à Halifax!!
18 jours de navigation!! Plus long que prévu!
Le vent m'a fait défaut!! Cette fameuse voile, jaune et bleu, m'a dépanné plus d'une fois!! Lorsqu'il ne vente pas beaucoup et que le vent vient de travers ou d'en arrière, j'ai adoré utiliser ce spi!!
Vous ne me croirez pas si je vous dis que j'ai dû utiliser le moteur dans le courant du Golf Stream!!
Plus de détails plus tard!!

samedi 16 mai 2009

Poulet Frit Kentucky Puerto Ricain



Il y a plusieurs restaurants PFK au Puerto Rico (eh oui !). Pour 4,89 $ US, vous obtiendrez un succulent pâté chinois avec maïs en conserve, nappé d'une sauce brune recouverte de pâtes alimentaires et de morceaux de poulet frit à la Kentucky. Amateurs de fast food extrême, à vos fourchettes !

Jean-Sébastien Perron


vendredi 15 mai 2009

Puerto Rico

Bonjour à vous tous,

Il me fait plaisir de vous communiquer quelques photos de Sylvain au Puerto Rico. Sylvain a été un hôte incomparable pendant notre séjour au Puerto Rico, du 11 au 25 avril. Nous lui souhaitons le meilleur des succès dans sa traversée vers Québec.

Jean-Sébastien
info@studiosdrakkar.com









dimanche 3 mai 2009

Toutes bonnes choses à une fin! Vers une continuité!

Bonjour à vous tous!!
Vous avez deviné! Je suis présentement sur les derniers miles de mon périple. À l’heure qu’il est, je suis probablement sur l’Atlantique à bord de Loréline. Notre départ était prévu pour mardi ou mercredi le 5 ou 6 mai, dépendant de la météo, du vent. Que dis-je notre??? Loréline et moi!!
J‘avais entrepris ce projet bien avant que vous vous en doutiez, il y a de cela quelques années, seul… Bien sûr, plusieurs d’entre vous m‘ont aidé, soutenu, accompagné… Je vous en remercie et je ne saurai de quelle façon vous rendre la monnaie de la pièce… Mais au bout du compte, j’ai toujours été seul à vivre ce que j’avais à vivre… Est-ce vraiment possible d’être sur la même longueur d’onde que notre partenaire, en couple ou en amitié? Il en est alors ainsi, ayant ouvert la boucle moi-même, je la refermerai de la même manière, seul… à l’aide de ma monture orangée… Lentement et sûrement.
Il me reste ainsi 2800 miles nautiques à parcourir pour rallier mon point de départ, Québec. Donc, il me reste plus d’un mois de navigation. À travers cela, je ferai certaines escales, selon le moment et la météo. Par le fait même, j’essaierai de vous donner des nouvelles.
À bientôt

dimanche 19 avril 2009

Parfois, on juge trop vite!!







Finalement, après une semaine de rencontre avec les Porto ricains, je change mon fusil d'épaule!! Malgré l'accueil un peu spéciale reçue lors de mon arrivée, les gens aiment prendre le temps avec les nouveaux arrivants. Lorsque l'on croise des résidants, la plupart nous saluent. Ils s'arrêtent, prennent le temps de discuter avec nous et même nous renseigne le mieux possible. Malheureusement, certains d'entre eux ne parlent pas l'anglais et moi, je ne parle pas l'espagnol!! Cela met fin parfois à des rencontres qui auraient pu s'avérer intéressantes.
Franchement, les îles portoricaines sont extraordinaires à voir, à marcher et il y a de la belle plongée à y faire!!
Les plages sont vraiment belles! Il ne faut pas oublier d'aller faire son tour dans la vieille partie de San Juan, la capitale. Elle ressemble un peu à la ville de Québec avec ses fortifications. Une partie de l'histoire s'y renferme et c'est un délice pour les yeux!
Pour ma part, je retourne dans mes préparatifs en vue de ma dernière traversée qui me conduira dans mon patelin et qui sait où cela me conduira! Peut-être vers de nouvelles aventures!!
À bientôt
Salutations à tous!!

samedi 11 avril 2009

Que de belles rencontres!!



Des Québécois un peu partout! En partant de la Martinique, j‘ai suivi l’arche antillaise. Je suis passé près des îles de la Dominique, Guadeloupe, Montserrat, Antigua jusqu’à St-Barthélémy. Cela faisait une navigation de 240 miles nautiques. J‘ai enfin jeté l’ancre après 56 heures de navigation. Durant ce trajet je ne dormais que quelques minutes à la fois. Cette nuit passée à l’ancre de cette île fut bénéfique merci. Je me suis ancré sous le vent de cette île, car je n’avais pas le temps de me rendre à St-Martin avant la noirceur. J‘ai donc eu quelques heures pour profiter du calme de l’ancrage avant de tomber dans un sommeil profond très réparateur. Encore une fois, à cet endroit l’eau est turquoise et claire. Il y a une quantité de voiliers phénoménale à l’ancre autour de moi. À Dakar il y en avait environ 80. Mais au pied de cette île, il y en a au moins 200. Seulement à l’endroit où je me suis arrêté. Alors si on faisait le tour, allons savoir!!
Le lendemain matin, j'ai levé l’ancre pour rejoindre des amis québécois à St-Martin. Ce fut une petite navigation de trois heures. Cette île est vraiment plaisante. Bien sûr, l’accueil québécois en est pour quelque chose, mais tout de même. Cet endroit est parfait pour l’avitaillement et les réparations de toutes sortes, on trouve tous les services.
Je n’ai pu y rester que quelques jours. Ma destination était principalement Puerto Rico.
Sur le chemin, j’ai suivi les amis aux îles Vierges. Wow, c’était vraiment beau à voir.
Rapidement, nos chemins se sont séparés, je devais me rendre à Puerto Rico pour la fin de semaine.
Alors, j’y suis enfin arrivé. Quel contraste entre l’accueil Puerto Ricain, (plutôt américain) et celle dans les autres îles! Il faudra que je m’y fasse, car c’était mon choix de point de départ vers le Canada. J’ai donc trois semaines à y passer.
Les photos du haut sont dans les îles Vierges britanniques.

mardi 31 mars 2009

Départ de la Martinique!!




Pour ceux qui aiment relaxer, faire de la marche en montage, faire de l’apnée, déguster de bons rhums…
Notre semaine s’est déroulée ainsi. En fait, le vent n‘a pas toujours adonné comme on l’aurait souhaité!! Des fois, j‘ai l’impression que lorsque l’on veut trop, la nature fait en sorte de nous faire prendre le temps! Tout de même, nous avons visité une distillerie de rhum. Nous avons marché les rues de St-Pierre où il y a eu une éruption volcanique en 1902 dévastant ainsi toute la population, sauf semble-t-il un prisonnier! Ensuite, nous sommes allés marcher la montagne Pelée, ce fameux volcan de 1902! Vraiment impressionnant! Nous sommes retournés par la suite aux anses d’Arlet. Nous avons vu des tortues! Fais un peu d’apnées. Marcher un peu le village. En remontant jusqu’à Vieux-Fort, François a vu des dauphins. Moi je crois avoir vu ce qui ressemblait à un gros thon. Il faisait six pieds de long. Nous avons découvert la vie de Fort-de-France. C’est une ville à découvrir. Mais encore une fois, le temps manquait.
Il ne faut pas que j‘oublie de souligner l’altruisme des gens. En allant chercher François à l’aéroport, je marchais lorsqu’une automobile arrêta pour me faire voir un bout de la ville du Lamentin et me reconduire à l’aéroport. Ensuite, en retournant au voilier avec François un autre monsieur nous amena au bon endroit… nous avons revu par hasard les jeunes de la première voiture le soir même. Nous avons passé la soirée en leur présence. Vraiment sympathique! Sans compter les bouts de routes par d’autres voitures lors de l’ascension de la montagne Pelée. De plus, tous les gens attentifs à nos interrogations… Il s’agit d’être ouvert et les gens s’ouvrent…
Merci Martinique, j‘espère revenir un jour….
Encore vers d’autres horizons!!
Le départ prévu de la Martinique est mardi si tout va bien!
Je prévois passer 12 heures en Dominique, 12 heures en Guadeloupe, aller à Antigua peut-être… Il a des courses de voiliers authentiques en bois!! Vos imaginez! Ils sont gracieux et nobles! J‘ai été invité par un couple d’amis qui y participe, mais je n‘aurai pas le temps. Peut-être juste me rincer l’œil! On ne peut pas tout faire dans la vie. À moins d’être un chat et d’avoir plusieurs vies!! une prochaine fois… ensuite rapidement, St-Martin. J‘ai des amis qui y sont actuellement. Ça fait longtemps que je ne les ai pas vus et ils s’en vont vers les îles Vierges ou je veux aller c’est juste à côté de Puerto Rico. En fait, j‘ai environ neuf jours pour rejoindre Puerto Rico, alors j‘essaie de prendre la route facile tout en me donnant une limite. J‘essaierai de naviguer de nuit pour pouvoir voir les îles le jour.
À bientôt tout le monde et merci d’être là…

vendredi 20 mars 2009

Franchement la Martinique!! Ça vaut la peine!!



Simplement quelques photos pour vous donner une meilleure idée de l'environnement martiniquais! Pour vous dire aussi qu'il y a des tortues dans la baie où je suis actuellement ancré, j'en ai croisé une d'ailleurs avec mon annexe. J'ai aussi frotté la coque en dessous de la ligne d'eau. C'était la première fois de ma vie que je voyais l'ombrage de mon voilier dans le fond de l'eau, même à trente pieds de profond!! Je n'ai jamais vu une eau aussi claire que celle-là!! De plus, l'île est propre. Presque pas de déchets y trainent dans les rues! C'est vraiment une île relaxante, rafraîchissante, à découvrir! Mais encore une fois, je n'aurai pas le temps nécessaire afin de découvrir toute sa profondeur! Je continue à avoir une pensée pour mon vélo laissé sans activité dans le cabanon. Il doit être autant rouillé que moi!!
Ici, la saison touristique a fait pitié cette année. C'est facilement compréhensible. Il y a eu bien sûr la crise économique, mais aussi la grève des employés locaux. Vus de l'extérieur, la grève faisait peur aux touristes, mais les Français m'ont dit que ce n'était pas aussi pire que cela. Il manquait seulement un peu de denrée fraîche.
Malgré tout, la vie y est sympathique et tout s'est arrangé pour le mieux.

mercredi 18 mars 2009

Alors bienvenue en Martinique!!!



Ici les choses ont l’air différentes!! Vous savez, c’est la France. Pour certains, ces gens sont péteux, le nez en l’air et tout…
Mais moi je ne peux qu’être positif, il y en a partout des Français et beaucoup plus qu’on le pense. Depuis que je navigue, j’ai rencontré bien sûr des amis québécois, des Anglais, mais par-dessus le marché des Français… Mais je les trouve sympathiques ces Français. Je ne peux pas tout vous raconter, mais j'adore les Français!
Mais, une anecdote. Hier en partant de Castries (St-Lucie), je suis parti à la voile seule, pas de moteur. C’est comme ça que j’ai vraiment du plaisir. Essayez d’imaginer. Pour ceux qui utilisent le moteur et qui sont en équipage, ce doit être assez difficile à figurer. Je suis seul sur mon bateau. Je prépare les écoutes du génois (la voile d’en avant), je prépare aussi le régulateur (le pilote automatique dirigé par le vent). Je prépare aussi la grande voile, car je la hisserai en sortant de la baie. Alors là j’entends les voileux dirent, mais qu’est-ce qui fait. Selon eux, il faut lever la grande voile avant. Mais moi j’ai toujours travaillé avec le génois en premier, car il me permet de faire une mise à la cap lorsque je n’ai pas de pilote afin de prendre des ris lorsque je suis seul. C’est une technique développer à bord de mon ancien voilier, le Blue Nose 23.
Alors une fois que tout est près, je vais à l’avant tirer sur la chaîne de l’ancre. Habituellement, je tire dessus avec mes bras. Mais la dernière fois, mon guindeau était grippé alors dorénavant je l’utiliserai plus. Simplement afin qu’il reste fonctionnel. Ne vous en faites pas, de toute façon je travaille presque autant. Car il est manuel, alors il faut chaud autant.
Ainsi, je relève l’ancre et une fois qu’elle est à poste et attachée, je vais derrière le voilier, dans le cockpit. J’aimerais bien savoir ce terme-là en français. En tout cas, peut-être quelqu’un peut me le dire, ce matin je n’ai pas envie d’ouvrir mon livre des Glénans!! Bon enfin, et lorsque je suis aux commandes du voilier, je regarde la tendance qu’il prend. Je déroule alors le génois (cette fois-ci tribord amure ou bien du côté gauche du bateau). S’il y avait d’autres voiliers, ce serait plus difficile, mais je passe les explications… Alors, le voilier prend son inertie et voilà nous sommes partis sous voile seulement!! Alors, je ne vous raconte pas la traversée, car j’écrirais des pages (ce n’était que 30 miles nautiques, 54 km) elle a durée 7 heures. C’était bien, la mer ne m’a jamais éclaboussé autant que ça! Vous auriez dû voir l’eau frappée la coque et éclaboussé dans les airs. La plus haute est montée aux barres de flèche, je fus mouillé de haut en bas, c’était beau à voir, je ne me suis pas caché, je l’ai regardée me mouiller… Passons vite, car le clou de l’aventure (le punch) était à l’arrivée en Martinique! Je ne suis pas arrivé à l’endroit voulu, le vent n’adonnait pas du tout et je n’avais pas envie de faire travailler Loréline trop, il faut tout de même lui faire attention! Alors finalement je mets le cap sur une baie bien protéger du vent et de la houle du large. En arrivant, je m’amuse bien sûr avec les flotteurs de pêcheur. Il y en a beaucoup et je fais la navette entre la barre et la table à carte. J’ai évité des flotteurs de très peu, je suis même resté surpris de ne pas me prendre dans le fils qui tient probablement une cage. Bon enfin, voilà l’endroit de prédilection, l’ancrage. Mon Dieu qu’il y a du voilier dans cette baie. Certains sont à faire rêver. J’entreprends, juste par plaisir l’ancrage à la voile. Je vois que ce sera possible. Alors, je m’approche tranquillement, je suis un peu déventé par l’île. C’est bien, car je n’ai pas beaucoup de vitesse. Lorsque je suis près des bateaux, je constate qu’il y a un chemin possible entre les bateaux. Alors, j’y vais tranquillement en tirant des bords ( je suis face au vent alors je dois faire des virements de bord coup sur coup). Je me garde une marge de manœuvre, mais de plus en plus je me rapproche des autres voiliers, on devient de plus en plus confiant à force de manœuvrer. Ainsi, j’atteins l’endroit visualisé pour ancrer. En avançant, je faisais mon plan d’ancrage. Comment auriez-vous fait?? Il y a une grande voile, un génois et une ancre à jeter. Alors, je décide de faire une mise à la cap (c’est un peu compliqué à expliquer pour les néophytes, mais c’est un virement de bord et on laisse la voile à contre et la barre aussi) à l’endroit où je veux piocher (jeter l’ancre) et du même coup je choque la grande voile(cela veut dire qu’on laisse filer l’écoute, donc il n’y a plus de force exercer par le vent dans la voile). De cette façon, le bateau est arrêté (il dérive un peu avec le courant, mais dans une baie, il n’y a pas de courant, pas dans celle-ci en tout cas ). Alors, une fois le bateau arrêté, je cours en avant pour filer l’ancre et je laisse aller 60 pieds de chaine. Le bateau cule à l’aide de la brise. Et l’ancre fait son travail et le bateau fait face au vent pendant que je m’affaire à enrouler le génois et affaler la grande voile. Une fois tout ranger à sa place, je me tape dans les mains et je suis fier de moi. Bon, c’est sûr que j’en ai vu arrivé sur un quai à la voile c’est plus impressionnant, mais un jour… j’essaierai…
Trente minutes plus tard, quelqu’un cogne sur la coque. C’est Mathieu, le mari à Marie-Sophie, la mère de Yvan qui a quatre mois. Je les avais rencontrés à Castries. Après deux ans de navigation un peu partout et un accouchement, ils remontent tranquillement en France. Le meilleur dans tout cela, c’est qu’ils se sont ancrés quelques heures avant moi et à la voile aussi. Alors, c’est la joie, je vais souper avec eux, on sort le pastis, lui il est marseillais (excusez-moi si j’ai fait une faute) et on se raconte la façon utiliser pour jeter l’ancre. Leurs voisins avaient les yeux grands. On a la chance d’avoir un petit voilier facile à manœuvrer. Et on a du plaisir à bien le manipuler!!!
Alors, j’arrête là, car je vais finir par écrire un livre au complet!!
À bientôt!!!

lundi 16 mars 2009

Donner au suivant!!!!

J’attendais lundi matin pour retourner voir le mécanicien. Ainsi, je faisais de légers travaux sur Loréline hier. Lorsque mon voisin de samedi est revenu près de moi dimanche. Comme il a l’habitude, il revient me voir avec son annexe. Mais cette fois-ci, c’était pour m’emprunter des outils. Il avait un problème avec le renvoi de la toilette. D’ailleurs, c’est un problème très désagréable à avoir, l’odeur est nauséabonde. Alors, je lui sors mes plus gros outils à bord. Je le vois revenir après quelques heures de travail. Il a trouvé le problème, mais l’endroit est exigu. Il me demande si je ne peux pas venir voir. Bien sûr, j’y suis allé. Le monsieur est français. Il a loué un voilier avec sa femme et un autre couple. En fait, l’autre couple se trouve à être la sœur de sa femme. Elles se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Les travaux ont bien sûr été plus longs que nous aurions pensé. Ils m’ont donc invité pour le souper. Et je suis retourné sur mon voilier seulement lorsqu’il faisait noir. Malheureusement, nous n’avons pas réussi à terminer le raccordement. C’était peut-être dû à la fatigue ou bien un peu trop d’alcool. Ou encore une combinaison des deux!! En tous les cas, mes outils sont restés à bord, car je devais terminer le lendemain.
Donc, ce matin je devais aller chez le mécanicien en tout premier lieu. Bien sûr, le mécanicien m’a tout de suite reconnu. Je l’ai accompagné dans les coulisses. Je voulais avoir droit au cours de mécanique électrique. Et bien, il a travaillé presque deux heures et demie. J’ai participé aux opérations, c’est toujours plaisant d’avoir une troisième main. De plus, il voulait bien me montrer ce qu’il savait. J’avoue que j’aimais bien l’équipe de travail. D’accord, nous n’avons pas réparé le moteur. Mais nous avons réussi à diagnostiquer le problème à l’aide de pièces provenant d’un autre moteur similaire. Malheureusement, il ne pouvait pas me vendre ces pièces. Mais au moins, je sais ce qui est défectueux. De plus, nous avons réussi à démarrer le moteur et il l’a ajusté au poil. Alors savez-vous combien il m’a demandé??!! Il m’a dit : je ne peux pas te facturer le travail, parce qu’on est des frères et nous avons travaillé ensemble. Alors, il m’a seulement facturé un nettoyage de carburateur. 40 $ EC représentant 20 $ canadiens. J’ai mon voyage de terre, les deux bras me sont tombés. Je croyais que le coût s’élèverait au moins à 100 $, alors je voulais payer avec ma carte de crédit. Mais là, il voulait seulement 40 $. Vous savez combien il me restait dans ma bourse, 40 $.
Je suis retourné dans le voilier voisin pour terminer le travail, cela a pris 20 minutes. Ils sont partis tout de suite après pour les Grenadines. Si je n’avais pas été là, ils auraient perdu encore plus de temps.
Juste pour dire qu’un service en attire un autre.
J’en profite pour souligner tous les coups de main que j’ai reçus afin de partir pour ce périple. Vous savez un jour j’ai dit que le monde de la voile ce sont des gens qui s’entre aide. Et bien, j’aurais voulu élargir un peu la phrase. Car j’ai oublié sans l’avoir oublié, Danny. C’est un soudeur rencontré à l’île aux Coudres. J’avais sérieusement besoin d’un soudeur avant la mise à l’eau. Après avoir rencontré différentes personnes, je me fis indiquer cette personne et l’endroit où il travaillait. Alors, je pris contact avec lui. Imaginez-vous donc qu’il a fait le travail juste par plaisir de me rendre service. Il m’a dit toi tu vas en Afrique faire de la coopération, alors si on est plus capable de se rendre service??!! Encore merci Danny!! J’imagine que tu me suis encore??!! Je repasserai à l’île!!!
La vie est bien faite, profitez-en pendant qu’elle passe!!!!

Lorsque l’on prend le temps les gens sont vraiment sympathiques!!!



Ce message a été écrit samedi passé!!
Comme vous le savez, je suis présentement ancré en pleine ville depuis quelques jours. Ainsi, je peux prendre le temps comme j‘en ai vraiment envie. Je marche dans la ville et m‘assois sur des bancs publics où il y a des gens, de purs inconnus. De cette façon, je fais les meilleures rencontres!! Hier matin, le monsieur rencontré vient du Ghana. Il habite à St-Lucie depuis maintenant 20 ans. Tout le monde de la place le connaît. Les gens l’appellent africa Man. Ainsi, la conversation s’est bien développée. Comme à l’habitude les paroles se sont enflammées. Finalement, je suis parti avec lui en autobus, il s’en allait près de l'endroit où j‘allais. De plus, c'était un plaisir pour lui de m‘indiquer convenablement l’endroit!! Lorsque je quittai l’autobus, en premier, les salutations prirent fin seulement lorsque l’autobus reprit son chemin. En espérant se revoir un jour, ne sait-on jamais?
Vous savez, en voyage à peu près tout le monde nous dit de faire attention!! D’accord, le vol est toujours possible! D’ailleurs¸ Joël s’est fait voler son portefeuille à Dakar. (En passant, j‘ai rencontré Orca-minor à St-Lucie, ils y sont encore pour quelques semaines, à titre indicatif, c’est un couple que Joël connait, rencontrés aux Açores) À mon avis les vols, ça peut arriver partout, même chez nous. Peut-être que dans les pays pauvres ou en voie de développement ça peut arriver plus souvent?! Lorsque j‘y réfléchis comme il faut, je n‘en suis pas si sûr.
Mais bon! Petite parenthèse… Pour ceux qui ne sont jamais allés dans ce genre de pays. On constate une nette démarcation entre les riches et les pauvres. Bien sûr, on s’en doute!!
Le problème c’est que les différences créent l’inconnu, et ce dernier fait peur. Alors, de quelle façon voulez-vous que les contacts se fassent. Mais, ne faut-il pas absolument faire contact si l'on veut connaître et ainsi comprendre ce que les autres vivent? Ici, je parle de façon internationale, mais je crois qu’on pourrait le transposer à tous les niveaux.
Alors finalement je ne partirai pas pour la Martinique cette fin de semaine. Le mécanicien n‘était pas disponible aujourd’hui. Je dois donc attendre lundi matin. Le bris est électrique, alors je n'ai pas encore assez de connaissances pour diagnostiquer le problème.
J’ai donc eu le temps, entre autres choses, de graisser le cabestan (winch) qui était rendu presque inutilisable. Maintenant, il est comme un neuf!!

mercredi 11 mars 2009

Encore!!!! Encore!!!



Un levé de soleil sur Rodney Bay. On voit bien qu'on n'a pas tous le même portefeuille!! Le plus gros que j'ai vu était un cinq mâts!!!

La photo du bas, présente mes trois invités de la semaine du 28 février au 7 mars, et moi-même. C’était vraiment une belle équipe. À savoir lequel était le plus clown là dedans, en tout cas ce n’était pas moi. C’était leur première fois à vivre une telle expérience. De plus, ils ne connaissaient à peu près rien de mon embarcation. Mis à part la rouquine qui avait quelques connaissances à la voile. Bien sûr, ma sœur avait déjà expérimenté mon voilier, mais bien peu, à peine avait-elle déjà manœuvré. Simplement pour vous dire, au fur et à mesure que la semaine se déroulait, chacun trouvait ce qu’il pouvait faire pour mettre la main à la pâte (malgré que les brownies, c’est moi qui les fais, cette semaine-là je n’ai pas eu l’occasion de faire du pain, mais bon!!). Donc, tous les trois ont développé les aptitudes qu’ils étaient en mesure de faire valoir. Merveilleux, je ne peux pas en demander mieux. Miguel a compris la barre tout de suite, ma sœur a vaincu ses peurs de la voile (on a réussi à faire des manœuvres seulement elle et moi) et Anne-Marie s’intéressait à tout, partageant entre autres les cartes de navigation et les missions à terre. Bien sûr j’en passe, car j’aurais pu cité aussi les talents culinaires de tout et chacun…… Conclusion, comme disait Miguel, à la fin de la semaine tout le monde savait ce qu’il pouvait faire pour faire avancer les choses et de cette façon donner un coup de main à la bonne marche d’un débarquement à terre par exemple!!!
Après une expérience comme celle-là, mon idée de faire une école de voile ou quelque chose comme ça, fait son chemin dans ma tête!!! J’adore enseigner aux gens lorsqu’ils ont bien envie d’apprendre. Je peux être le plus patient du monde et je ne veux pas pousser trop. Chacun devrait avoir son rythme.

mardi 10 mars 2009

Ainsi va la vie qui va!!




Ainsi va la vie qui va!!

Mon clavier d’ordinateur va bien aujourd’hui!! Je viens de déboucher ma dernière bouteille de vin du Sénégal… J’écoute Enigma!! Afin de célébrer la vie qui continue lentement comme une source glissant doucement vers sa destinée, la mer.
Franchement aujourd’hui, ça va bien. J’ai décidé hier soir que je changeais de place. Je suis retourné m’ancrer directement à Castries. Vous avez vu ces mastodontes qui vomissent les vacanciers sur la terre dans des radeaux pouvant entassés plus de 150 personnes à la fois. Je me sens privilégier de pouvoir vivre aussi proche de l’environnement. Certains se demandent, mais qu’est-ce que je fais dans une enceinte aussi citadine que cela.
La principale raison est bien simple. Lorsque je suis revenu samedi soir de Vieux-Fort, vous auriez dû voir la houle qui s’engouffrait dans la baie, c’était monstrueux. On aurait dit une tempête qui s’abattait sur moi. De plus, je l’ai vécu à la rame!! Des creux de 4-5 pieds. J’ai eu chaud en ciboulot. Cette houle venait avec un vent du nord nord-est. Dimanche c’était pareil, je suis donc resté sur le voilier. Mais, lundi il fallait que je règle mon problème de moteur hors-bord. Je suis donc allé à terre à la rame dans les mêmes conditions de houle. Wow! C’est très physique d’autant plus qu’il y a un stress en entrant dans la passe pour la marina. On voit casser les vagues de chaque côté des murs de pierres. De plus, il faut ramer relativement longtemps, environ une demi-heure. Ce n’est peut-être pas beaucoup pour certains athlètes. Mais moi je ne suis pas si en forme que cela. Alors, une fois revenu au bateau, j’en avais plein mon voyage. De plus, nous n’avons pas trouvé le problème, même avec l’aide du mécanicien. Peut-être se faisait-il passer pour un compétent. Ça m’a tout de même coûté 50 $ EC, équivalent à 25 dollars CAN. De toute façon, je ne pourrai pas trouver de pièces pour ce type de moteur dans l’île.
Cependant, je ne suis toujours pas prêt à partir en Martinique. Alors, j’avais envie d’un endroit plus stable pour travailler et relaxer à ma guise. C’est pour cette raison que j'ai navigué jusqu'au Port de Castries. C’est un endroit très protéger, car la baie est très profonde. Aucune houle n’y entre. Je suis donc parti mardi matin vers 9h15 pour arriver deux heures plus tard. De là, j’ai pu faire mon lavage. Encore une fois, je n’ai pu résister à l’envie de le faire à la main. Ça fait maintenant plus de 6 mois que je n’ai pas utilisé une machine à laver et en plus c’est moi qui frotte. Malheureusement, j’ai oublié d’apporter la planche à laver que ma mère a si précieusement conservée. Je me débrouille quand même toujours bien avec une brosse et la glacière que Jacques m’a laissée afin que je lui remonte au Québec.
Après avoir écrit cette lettre, je ferai un petit tour à terre afin de trouver un accès internet. Aussi j’essaierai de trouver la douche et du même coup un endroit pour remplir l’eau.
Demain, je me mettrai sur le cas soit de mon guindeau ou bien du fameux moteur. Je prévois partir d’ici quelques jours. Si je trouve de l’eau, il ne sera pas nécessaire de retourner à Rodney Bay, je crois pouvoir faire ma sortie de l’île ici. On verra bien, je vous tiens au courant. Je veux essayer de partir d’ici la fin de semaine pour la Martinique.
À bientôt!!!!

lundi 9 mars 2009

Que de belles choses il y a!!!







Hier matin je me suis réveillé, le bateau était vide. Un peu nostalgique de la superbe semaine passée en si belle compagnie.
Après la traversée océanique, nous sommes arrivés au sud de l’île dans la ville de Vieux-Fort. Nous devions donc remonter au nord de l'île à Rodney Bay afin d’aller acheter la carte marine. Cette navigation m‘a permis de planifier la semaine dernière. Bien sûr, plus d’une semaine serait nécessaire afin de bien visiter cette île. Cette constatation a été d’autant plus flagrante lorsque je suis allé reconduire mes invités en autobus jusqu’à l’aéroport de Vieux-Fort. La route nous a fait parcourir l’île du nord au sud en passant de l’ouest vers l’est.
Tandis que le voilier nous a fait découvrir l’île sous l’angle de la mer (vu de l’extérieur): vision que peu de gens ont la chance de vivre, le silence et l’immensité de la mer, la beauté des fonds marins, la possibilité de se déplacer sans polluer, se nourrir des fruits de la mer fraîchement pêchés…
Quant à l’autobus, il nous a fait voir une vision de l’intérieur de l’île : des forêts tropicales humides, des routes sinueuses traversant des flancs de montagnes escarpés, des bananiers avec leur régiment pré ensaché afin des préservés contre les insectes, une population très accueillante, ouverte et serviable...
Alors quant à moi je renforce ma conviction que les deux visions sont importantes. De toute façon, on pourrait parlementer longuement afin de savoir laquelle est la plus importante. Mais au fond n’avons-nous pas besoin des deux afin d’avoir une vision globale ?
Présentement je dois faire quelques achats, nourriture, remplir l'eau, réparer le moteur hors-bord et différente autre chose et puis je repars vers la Martinique!! Vers d'autres horizons! Vous auriez du voir tous les arcs-en-ciel, à St-Lucie il y en a parfois plusieurs par jours. Sans compter les couchers de soleil, ils sont à couper le souffle!!
J'essaie de vous redonner des nouvelles bientôt!!



vendredi 27 février 2009

Des fois, vue de l'exterieur, c'est beau?!




Je ne sais trop que dire, les mots me manquent! Ne sachant trop de quelle façon m'exprimer. Durant cette traversée, qui fut passablement très calme avouons le, je n'ai pas beaucoup dormi. Bien sûr, j' adore la navigation de nuit, mais ce n'était pas une raison pour dormir si peu. En fait, mon équipier eut le mal de mer pour les neuf premiers jours. Alors, j'ai du mettre en oeuvre ma technique de dormir que par coup de 15 minutes, parfois trente, 45, mais deux fois j'ai passé tout droit et me suis réveillé après une heure 30 environ. Ce n'était pas mon but de me mettre a l'épreuve, mais que voulez-vous, on a pas toutes les mêmes capacités. Mais au moins, il aura eu l'audace de le faire.
Malgré tout, comme j'adore être en mer et j'aime me tenir occupé avec les besognes de la navigation. Il faut comprendre que c'est grâce à lui que l'on se rend de l'autre côté. Il nécessite donc la plus grande attention. Bien sûr, j'ai pris le temps de lire Moby Dick et bien d'autres volumes. J'ai même eu le temps de pratiquer le sextant. Et pour le plaisir de la panse, il faut bien savoir cuisiner. Entre autres, il en est sorti de la banique, une sorte de pain.
Aujourd'hui, je reçois ma soeur à l'aéroport. Ce sera plaisant de voir de la famille! J'ai bien hâte aussi de voir mes deux grandes familles, ainsi que mes amis en arrivant à la maison.
Je suis sur le chemin du retour! Merci encore beaucoup pour tous vos encouragements, elles me font du bien, j'arrive bientôt!!! Phil, on peut avoir contact par Thomas, il a mon adresse mail!! t'inquiètes je me souviens de toi! J'aimerais avoir de la place pour tout le monde!!!

vendredi 20 février 2009

Salut la gang!

Nous sommes rendus! 19 jours de navigation! Pas de péripéties importantes. Laissez-moi quelques jours afin d'arriver sur l'ile de Ste-Lucie et je vous redonne des nouvelles, j'espère avec quelques photos.
À bientôt!!

samedi 31 janvier 2009

Fin prêt pour une autre traversée!

Alors, on y va!
Le grand départ sera demain matin!
Loréline est maintenant prête pour une grande navigation de 2100 miles nautique. On arrivera directement à Ste-Lucie. Ce sera notre plus grande distance sans voir la terre. Je prévois 19 jours pour ce parcours si le vent ne nous lâche pas. Désolé, je n'ai pas réussi à télécharger des photos, ce sera pour une autre fois!! À l'ancrage, le vent est extrêmement fort, à cause de l'accélération due à la montagne. La traversée se déroulera normalement tranquillement sous les vents du nord-est, appelés les Alizés.
Je vous redonne des nouvelles une fois de l'autre côté.

jeudi 29 janvier 2009

L'ile de Sao Nicolau







Ancrage à voile complété, malgré les rafales de vent sous l'ile! Dans ces moments-là, j'ai du plaisir! Une autre île complètement différente. Vue du sud, elle donne l'impression d'être semblable, voire désertique. Mais lorsque l'on plonge au coeur du côté nord, elle est verdoyante et très humide. Un vrai paradis terrestre. Elle donne envie de revenir. C'est une malchance que l'on n'est pas beaucoup de temps.
Mais, je reviendrai c'est sûr!
Pour répondre à Joël! On mange encore des conserves de la première traversée. On en avait ben trop! On a fait plus attention cette fois pour les achats et la méthode d'entreposage.
Le nous c'est Jacques et moi!
Aujourd'hui, on s'en va visiter d'autres iles en direction de Sao Vicente pour faire notre sortie dimanche en direction de Ste-Lucie!
À plus tard!

lundi 26 janvier 2009

Et bien, voilà les îles du Cap Vert!




Nous y voilà! Ce fut une courte traversée de trois jours. Juste assez pour voir la mer avec 30 noeuds de vent, on soupçonne parfois 35. Je n'avais jamais naviguer avec seulement le génois enrouler 15 fois! On s'est fait mouiller!


Une autre planète! Elle ressemble étrangement à celle des Açores. Celle-ci c'est l'île de Sal! Complètement désertique, presque pas de végétation. On a tout de même trouvé quelques plants de mais! Évidemment, ce sont des îles volcaniques. Celle-ci semble la moins intéressante. Alors ce soir nous partirons pour une autre!!

mardi 20 janvier 2009

C'est un autre départ!!!


Bonjour à vous, (lui c'est un pêcheur, il va sur la mer comme ça)
Le séjour au Sénégal tire à sa fin…
Comment résumer quatre mois et demi… le plus gros du voyage!
Je me souviendrai… les chants religieux, les appels à la prière, les mosquées, le riz au poisson, la téranga sénégalaise, le partage, les salutations, la grande famille, les enfants qui nous appellent toubab (des fois je l’entendais plus de 50 fois par jour), la chaleur des gens grands ou petits, les cars rapides, les autobus où les gens débordent par les portes, les pêcheurs et leurs pirogues, les chiens et les chats itinérants, les moutons partout, le marché aux poissons, les marchands itinérants par milliers, les places publiques avec leurs boutiques de toutes sortes, des gens débrouillards qui font tout avec rien,…
Sans oublier tout le service reçu du CVD Club de Voile de Dakar, et tous les frères québécois et cousins français navigateurs qui pour la plupart ont une vision des choses différentes de la masse et dont plusieurs essaient d’apporter un peu d’espoir chacun à leur manière…….
Et j’en passe…. Quoi dire d’autre que ce fut une merveilleuse expérience!! J’espère un jour pouvoir revenir!
Je remercie tous ceux qui m’ont aidé, ma famille, mes partenaires, mes amis, sans oublier tous les Sénégalais rencontrés.
Je serai alors sur le chemin du retour « nanki nank » tranquillement!!
On prévoit partir demain matin pour les îles du Cap Vert. Par la suite, nous passerons quelque temps dans les Antilles, rencontrés des amis navigateurs. Je remonterai vers chez moi dans les mois de mai, juin.
Ça fait maintenant presque deux semaines que je travaille sur Loréline afin qu’elle soit fin prête pour une autre traversée. Nous sommes d’ailleurs sortis à voile avec des amis pour la première fois depuis quatre mois dimanche passé. La navigation c’est vraiment ce qu’il y’a de mieux. Je m’y trouve vraiment dans mon élément. D’ailleurs, notre monture frétille d’envie de revoir la mer. Un voilier c’est fait pour naviguer, pas pour rester à quai.
Alors, j’essaierai de donner des nouvelles dès que je pourrai.

Merci beaucoup aussi à tous ceux qui m'ont écrit des messages sur ce blogue!!
À bientôt!!!

jeudi 1 janvier 2009

Bonne et heureuse année à tous!!!




Nous n'avions rien planifié, mais ce fut une belle soirée! La place de l'indépendance était pleine à craquer, les pétards et les feux d'artifice sifflaient dans tous les coins sans arrêt tout le temps qu'on y était! C'était une scène merveilleuse se déroulant dans la paix! Malheureusement, je n'ai pas de photo de ce moment.


Comme vous voyez, juste avant mes amis se sont présentés sur Loréline pour l'apéro. Ce n'était pas prévu et mon bateau était en mode : tous les outils sortis pour bien travailler!!! Alors tous ses retrouvés sur le lit! Voyez le désordre! Mais après tout, l'important c'était le moment passé ensemble!


D'ailleurs, je dois plusieurs des bons moments vécus en contact avec la culture sénégalaise à mon ami Bamba. Celui assis au fond à droite dans Loréline. Cette amitié sincère est gravée à tout jamais dans mes souvenirs. Malgré nos différences culturelles, nous avons toujours discuté sur la même longueur d'onde. Lui c'est un artiste, voyez son saxophone grandeur démesurée!


Simplement pour vous souhaiter une bonne année 2009, dans la paix!!!


JAM REK!!! >> simplement la paix!!!