mardi 31 mars 2009

Départ de la Martinique!!




Pour ceux qui aiment relaxer, faire de la marche en montage, faire de l’apnée, déguster de bons rhums…
Notre semaine s’est déroulée ainsi. En fait, le vent n‘a pas toujours adonné comme on l’aurait souhaité!! Des fois, j‘ai l’impression que lorsque l’on veut trop, la nature fait en sorte de nous faire prendre le temps! Tout de même, nous avons visité une distillerie de rhum. Nous avons marché les rues de St-Pierre où il y a eu une éruption volcanique en 1902 dévastant ainsi toute la population, sauf semble-t-il un prisonnier! Ensuite, nous sommes allés marcher la montagne Pelée, ce fameux volcan de 1902! Vraiment impressionnant! Nous sommes retournés par la suite aux anses d’Arlet. Nous avons vu des tortues! Fais un peu d’apnées. Marcher un peu le village. En remontant jusqu’à Vieux-Fort, François a vu des dauphins. Moi je crois avoir vu ce qui ressemblait à un gros thon. Il faisait six pieds de long. Nous avons découvert la vie de Fort-de-France. C’est une ville à découvrir. Mais encore une fois, le temps manquait.
Il ne faut pas que j‘oublie de souligner l’altruisme des gens. En allant chercher François à l’aéroport, je marchais lorsqu’une automobile arrêta pour me faire voir un bout de la ville du Lamentin et me reconduire à l’aéroport. Ensuite, en retournant au voilier avec François un autre monsieur nous amena au bon endroit… nous avons revu par hasard les jeunes de la première voiture le soir même. Nous avons passé la soirée en leur présence. Vraiment sympathique! Sans compter les bouts de routes par d’autres voitures lors de l’ascension de la montagne Pelée. De plus, tous les gens attentifs à nos interrogations… Il s’agit d’être ouvert et les gens s’ouvrent…
Merci Martinique, j‘espère revenir un jour….
Encore vers d’autres horizons!!
Le départ prévu de la Martinique est mardi si tout va bien!
Je prévois passer 12 heures en Dominique, 12 heures en Guadeloupe, aller à Antigua peut-être… Il a des courses de voiliers authentiques en bois!! Vos imaginez! Ils sont gracieux et nobles! J‘ai été invité par un couple d’amis qui y participe, mais je n‘aurai pas le temps. Peut-être juste me rincer l’œil! On ne peut pas tout faire dans la vie. À moins d’être un chat et d’avoir plusieurs vies!! une prochaine fois… ensuite rapidement, St-Martin. J‘ai des amis qui y sont actuellement. Ça fait longtemps que je ne les ai pas vus et ils s’en vont vers les îles Vierges ou je veux aller c’est juste à côté de Puerto Rico. En fait, j‘ai environ neuf jours pour rejoindre Puerto Rico, alors j‘essaie de prendre la route facile tout en me donnant une limite. J‘essaierai de naviguer de nuit pour pouvoir voir les îles le jour.
À bientôt tout le monde et merci d’être là…

vendredi 20 mars 2009

Franchement la Martinique!! Ça vaut la peine!!



Simplement quelques photos pour vous donner une meilleure idée de l'environnement martiniquais! Pour vous dire aussi qu'il y a des tortues dans la baie où je suis actuellement ancré, j'en ai croisé une d'ailleurs avec mon annexe. J'ai aussi frotté la coque en dessous de la ligne d'eau. C'était la première fois de ma vie que je voyais l'ombrage de mon voilier dans le fond de l'eau, même à trente pieds de profond!! Je n'ai jamais vu une eau aussi claire que celle-là!! De plus, l'île est propre. Presque pas de déchets y trainent dans les rues! C'est vraiment une île relaxante, rafraîchissante, à découvrir! Mais encore une fois, je n'aurai pas le temps nécessaire afin de découvrir toute sa profondeur! Je continue à avoir une pensée pour mon vélo laissé sans activité dans le cabanon. Il doit être autant rouillé que moi!!
Ici, la saison touristique a fait pitié cette année. C'est facilement compréhensible. Il y a eu bien sûr la crise économique, mais aussi la grève des employés locaux. Vus de l'extérieur, la grève faisait peur aux touristes, mais les Français m'ont dit que ce n'était pas aussi pire que cela. Il manquait seulement un peu de denrée fraîche.
Malgré tout, la vie y est sympathique et tout s'est arrangé pour le mieux.

mercredi 18 mars 2009

Alors bienvenue en Martinique!!!



Ici les choses ont l’air différentes!! Vous savez, c’est la France. Pour certains, ces gens sont péteux, le nez en l’air et tout…
Mais moi je ne peux qu’être positif, il y en a partout des Français et beaucoup plus qu’on le pense. Depuis que je navigue, j’ai rencontré bien sûr des amis québécois, des Anglais, mais par-dessus le marché des Français… Mais je les trouve sympathiques ces Français. Je ne peux pas tout vous raconter, mais j'adore les Français!
Mais, une anecdote. Hier en partant de Castries (St-Lucie), je suis parti à la voile seule, pas de moteur. C’est comme ça que j’ai vraiment du plaisir. Essayez d’imaginer. Pour ceux qui utilisent le moteur et qui sont en équipage, ce doit être assez difficile à figurer. Je suis seul sur mon bateau. Je prépare les écoutes du génois (la voile d’en avant), je prépare aussi le régulateur (le pilote automatique dirigé par le vent). Je prépare aussi la grande voile, car je la hisserai en sortant de la baie. Alors là j’entends les voileux dirent, mais qu’est-ce qui fait. Selon eux, il faut lever la grande voile avant. Mais moi j’ai toujours travaillé avec le génois en premier, car il me permet de faire une mise à la cap lorsque je n’ai pas de pilote afin de prendre des ris lorsque je suis seul. C’est une technique développer à bord de mon ancien voilier, le Blue Nose 23.
Alors une fois que tout est près, je vais à l’avant tirer sur la chaîne de l’ancre. Habituellement, je tire dessus avec mes bras. Mais la dernière fois, mon guindeau était grippé alors dorénavant je l’utiliserai plus. Simplement afin qu’il reste fonctionnel. Ne vous en faites pas, de toute façon je travaille presque autant. Car il est manuel, alors il faut chaud autant.
Ainsi, je relève l’ancre et une fois qu’elle est à poste et attachée, je vais derrière le voilier, dans le cockpit. J’aimerais bien savoir ce terme-là en français. En tout cas, peut-être quelqu’un peut me le dire, ce matin je n’ai pas envie d’ouvrir mon livre des Glénans!! Bon enfin, et lorsque je suis aux commandes du voilier, je regarde la tendance qu’il prend. Je déroule alors le génois (cette fois-ci tribord amure ou bien du côté gauche du bateau). S’il y avait d’autres voiliers, ce serait plus difficile, mais je passe les explications… Alors, le voilier prend son inertie et voilà nous sommes partis sous voile seulement!! Alors, je ne vous raconte pas la traversée, car j’écrirais des pages (ce n’était que 30 miles nautiques, 54 km) elle a durée 7 heures. C’était bien, la mer ne m’a jamais éclaboussé autant que ça! Vous auriez dû voir l’eau frappée la coque et éclaboussé dans les airs. La plus haute est montée aux barres de flèche, je fus mouillé de haut en bas, c’était beau à voir, je ne me suis pas caché, je l’ai regardée me mouiller… Passons vite, car le clou de l’aventure (le punch) était à l’arrivée en Martinique! Je ne suis pas arrivé à l’endroit voulu, le vent n’adonnait pas du tout et je n’avais pas envie de faire travailler Loréline trop, il faut tout de même lui faire attention! Alors finalement je mets le cap sur une baie bien protéger du vent et de la houle du large. En arrivant, je m’amuse bien sûr avec les flotteurs de pêcheur. Il y en a beaucoup et je fais la navette entre la barre et la table à carte. J’ai évité des flotteurs de très peu, je suis même resté surpris de ne pas me prendre dans le fils qui tient probablement une cage. Bon enfin, voilà l’endroit de prédilection, l’ancrage. Mon Dieu qu’il y a du voilier dans cette baie. Certains sont à faire rêver. J’entreprends, juste par plaisir l’ancrage à la voile. Je vois que ce sera possible. Alors, je m’approche tranquillement, je suis un peu déventé par l’île. C’est bien, car je n’ai pas beaucoup de vitesse. Lorsque je suis près des bateaux, je constate qu’il y a un chemin possible entre les bateaux. Alors, j’y vais tranquillement en tirant des bords ( je suis face au vent alors je dois faire des virements de bord coup sur coup). Je me garde une marge de manœuvre, mais de plus en plus je me rapproche des autres voiliers, on devient de plus en plus confiant à force de manœuvrer. Ainsi, j’atteins l’endroit visualisé pour ancrer. En avançant, je faisais mon plan d’ancrage. Comment auriez-vous fait?? Il y a une grande voile, un génois et une ancre à jeter. Alors, je décide de faire une mise à la cap (c’est un peu compliqué à expliquer pour les néophytes, mais c’est un virement de bord et on laisse la voile à contre et la barre aussi) à l’endroit où je veux piocher (jeter l’ancre) et du même coup je choque la grande voile(cela veut dire qu’on laisse filer l’écoute, donc il n’y a plus de force exercer par le vent dans la voile). De cette façon, le bateau est arrêté (il dérive un peu avec le courant, mais dans une baie, il n’y a pas de courant, pas dans celle-ci en tout cas ). Alors, une fois le bateau arrêté, je cours en avant pour filer l’ancre et je laisse aller 60 pieds de chaine. Le bateau cule à l’aide de la brise. Et l’ancre fait son travail et le bateau fait face au vent pendant que je m’affaire à enrouler le génois et affaler la grande voile. Une fois tout ranger à sa place, je me tape dans les mains et je suis fier de moi. Bon, c’est sûr que j’en ai vu arrivé sur un quai à la voile c’est plus impressionnant, mais un jour… j’essaierai…
Trente minutes plus tard, quelqu’un cogne sur la coque. C’est Mathieu, le mari à Marie-Sophie, la mère de Yvan qui a quatre mois. Je les avais rencontrés à Castries. Après deux ans de navigation un peu partout et un accouchement, ils remontent tranquillement en France. Le meilleur dans tout cela, c’est qu’ils se sont ancrés quelques heures avant moi et à la voile aussi. Alors, c’est la joie, je vais souper avec eux, on sort le pastis, lui il est marseillais (excusez-moi si j’ai fait une faute) et on se raconte la façon utiliser pour jeter l’ancre. Leurs voisins avaient les yeux grands. On a la chance d’avoir un petit voilier facile à manœuvrer. Et on a du plaisir à bien le manipuler!!!
Alors, j’arrête là, car je vais finir par écrire un livre au complet!!
À bientôt!!!

lundi 16 mars 2009

Donner au suivant!!!!

J’attendais lundi matin pour retourner voir le mécanicien. Ainsi, je faisais de légers travaux sur Loréline hier. Lorsque mon voisin de samedi est revenu près de moi dimanche. Comme il a l’habitude, il revient me voir avec son annexe. Mais cette fois-ci, c’était pour m’emprunter des outils. Il avait un problème avec le renvoi de la toilette. D’ailleurs, c’est un problème très désagréable à avoir, l’odeur est nauséabonde. Alors, je lui sors mes plus gros outils à bord. Je le vois revenir après quelques heures de travail. Il a trouvé le problème, mais l’endroit est exigu. Il me demande si je ne peux pas venir voir. Bien sûr, j’y suis allé. Le monsieur est français. Il a loué un voilier avec sa femme et un autre couple. En fait, l’autre couple se trouve à être la sœur de sa femme. Elles se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Les travaux ont bien sûr été plus longs que nous aurions pensé. Ils m’ont donc invité pour le souper. Et je suis retourné sur mon voilier seulement lorsqu’il faisait noir. Malheureusement, nous n’avons pas réussi à terminer le raccordement. C’était peut-être dû à la fatigue ou bien un peu trop d’alcool. Ou encore une combinaison des deux!! En tous les cas, mes outils sont restés à bord, car je devais terminer le lendemain.
Donc, ce matin je devais aller chez le mécanicien en tout premier lieu. Bien sûr, le mécanicien m’a tout de suite reconnu. Je l’ai accompagné dans les coulisses. Je voulais avoir droit au cours de mécanique électrique. Et bien, il a travaillé presque deux heures et demie. J’ai participé aux opérations, c’est toujours plaisant d’avoir une troisième main. De plus, il voulait bien me montrer ce qu’il savait. J’avoue que j’aimais bien l’équipe de travail. D’accord, nous n’avons pas réparé le moteur. Mais nous avons réussi à diagnostiquer le problème à l’aide de pièces provenant d’un autre moteur similaire. Malheureusement, il ne pouvait pas me vendre ces pièces. Mais au moins, je sais ce qui est défectueux. De plus, nous avons réussi à démarrer le moteur et il l’a ajusté au poil. Alors savez-vous combien il m’a demandé??!! Il m’a dit : je ne peux pas te facturer le travail, parce qu’on est des frères et nous avons travaillé ensemble. Alors, il m’a seulement facturé un nettoyage de carburateur. 40 $ EC représentant 20 $ canadiens. J’ai mon voyage de terre, les deux bras me sont tombés. Je croyais que le coût s’élèverait au moins à 100 $, alors je voulais payer avec ma carte de crédit. Mais là, il voulait seulement 40 $. Vous savez combien il me restait dans ma bourse, 40 $.
Je suis retourné dans le voilier voisin pour terminer le travail, cela a pris 20 minutes. Ils sont partis tout de suite après pour les Grenadines. Si je n’avais pas été là, ils auraient perdu encore plus de temps.
Juste pour dire qu’un service en attire un autre.
J’en profite pour souligner tous les coups de main que j’ai reçus afin de partir pour ce périple. Vous savez un jour j’ai dit que le monde de la voile ce sont des gens qui s’entre aide. Et bien, j’aurais voulu élargir un peu la phrase. Car j’ai oublié sans l’avoir oublié, Danny. C’est un soudeur rencontré à l’île aux Coudres. J’avais sérieusement besoin d’un soudeur avant la mise à l’eau. Après avoir rencontré différentes personnes, je me fis indiquer cette personne et l’endroit où il travaillait. Alors, je pris contact avec lui. Imaginez-vous donc qu’il a fait le travail juste par plaisir de me rendre service. Il m’a dit toi tu vas en Afrique faire de la coopération, alors si on est plus capable de se rendre service??!! Encore merci Danny!! J’imagine que tu me suis encore??!! Je repasserai à l’île!!!
La vie est bien faite, profitez-en pendant qu’elle passe!!!!

Lorsque l’on prend le temps les gens sont vraiment sympathiques!!!



Ce message a été écrit samedi passé!!
Comme vous le savez, je suis présentement ancré en pleine ville depuis quelques jours. Ainsi, je peux prendre le temps comme j‘en ai vraiment envie. Je marche dans la ville et m‘assois sur des bancs publics où il y a des gens, de purs inconnus. De cette façon, je fais les meilleures rencontres!! Hier matin, le monsieur rencontré vient du Ghana. Il habite à St-Lucie depuis maintenant 20 ans. Tout le monde de la place le connaît. Les gens l’appellent africa Man. Ainsi, la conversation s’est bien développée. Comme à l’habitude les paroles se sont enflammées. Finalement, je suis parti avec lui en autobus, il s’en allait près de l'endroit où j‘allais. De plus, c'était un plaisir pour lui de m‘indiquer convenablement l’endroit!! Lorsque je quittai l’autobus, en premier, les salutations prirent fin seulement lorsque l’autobus reprit son chemin. En espérant se revoir un jour, ne sait-on jamais?
Vous savez, en voyage à peu près tout le monde nous dit de faire attention!! D’accord, le vol est toujours possible! D’ailleurs¸ Joël s’est fait voler son portefeuille à Dakar. (En passant, j‘ai rencontré Orca-minor à St-Lucie, ils y sont encore pour quelques semaines, à titre indicatif, c’est un couple que Joël connait, rencontrés aux Açores) À mon avis les vols, ça peut arriver partout, même chez nous. Peut-être que dans les pays pauvres ou en voie de développement ça peut arriver plus souvent?! Lorsque j‘y réfléchis comme il faut, je n‘en suis pas si sûr.
Mais bon! Petite parenthèse… Pour ceux qui ne sont jamais allés dans ce genre de pays. On constate une nette démarcation entre les riches et les pauvres. Bien sûr, on s’en doute!!
Le problème c’est que les différences créent l’inconnu, et ce dernier fait peur. Alors, de quelle façon voulez-vous que les contacts se fassent. Mais, ne faut-il pas absolument faire contact si l'on veut connaître et ainsi comprendre ce que les autres vivent? Ici, je parle de façon internationale, mais je crois qu’on pourrait le transposer à tous les niveaux.
Alors finalement je ne partirai pas pour la Martinique cette fin de semaine. Le mécanicien n‘était pas disponible aujourd’hui. Je dois donc attendre lundi matin. Le bris est électrique, alors je n'ai pas encore assez de connaissances pour diagnostiquer le problème.
J’ai donc eu le temps, entre autres choses, de graisser le cabestan (winch) qui était rendu presque inutilisable. Maintenant, il est comme un neuf!!

mercredi 11 mars 2009

Encore!!!! Encore!!!



Un levé de soleil sur Rodney Bay. On voit bien qu'on n'a pas tous le même portefeuille!! Le plus gros que j'ai vu était un cinq mâts!!!

La photo du bas, présente mes trois invités de la semaine du 28 février au 7 mars, et moi-même. C’était vraiment une belle équipe. À savoir lequel était le plus clown là dedans, en tout cas ce n’était pas moi. C’était leur première fois à vivre une telle expérience. De plus, ils ne connaissaient à peu près rien de mon embarcation. Mis à part la rouquine qui avait quelques connaissances à la voile. Bien sûr, ma sœur avait déjà expérimenté mon voilier, mais bien peu, à peine avait-elle déjà manœuvré. Simplement pour vous dire, au fur et à mesure que la semaine se déroulait, chacun trouvait ce qu’il pouvait faire pour mettre la main à la pâte (malgré que les brownies, c’est moi qui les fais, cette semaine-là je n’ai pas eu l’occasion de faire du pain, mais bon!!). Donc, tous les trois ont développé les aptitudes qu’ils étaient en mesure de faire valoir. Merveilleux, je ne peux pas en demander mieux. Miguel a compris la barre tout de suite, ma sœur a vaincu ses peurs de la voile (on a réussi à faire des manœuvres seulement elle et moi) et Anne-Marie s’intéressait à tout, partageant entre autres les cartes de navigation et les missions à terre. Bien sûr j’en passe, car j’aurais pu cité aussi les talents culinaires de tout et chacun…… Conclusion, comme disait Miguel, à la fin de la semaine tout le monde savait ce qu’il pouvait faire pour faire avancer les choses et de cette façon donner un coup de main à la bonne marche d’un débarquement à terre par exemple!!!
Après une expérience comme celle-là, mon idée de faire une école de voile ou quelque chose comme ça, fait son chemin dans ma tête!!! J’adore enseigner aux gens lorsqu’ils ont bien envie d’apprendre. Je peux être le plus patient du monde et je ne veux pas pousser trop. Chacun devrait avoir son rythme.

mardi 10 mars 2009

Ainsi va la vie qui va!!




Ainsi va la vie qui va!!

Mon clavier d’ordinateur va bien aujourd’hui!! Je viens de déboucher ma dernière bouteille de vin du Sénégal… J’écoute Enigma!! Afin de célébrer la vie qui continue lentement comme une source glissant doucement vers sa destinée, la mer.
Franchement aujourd’hui, ça va bien. J’ai décidé hier soir que je changeais de place. Je suis retourné m’ancrer directement à Castries. Vous avez vu ces mastodontes qui vomissent les vacanciers sur la terre dans des radeaux pouvant entassés plus de 150 personnes à la fois. Je me sens privilégier de pouvoir vivre aussi proche de l’environnement. Certains se demandent, mais qu’est-ce que je fais dans une enceinte aussi citadine que cela.
La principale raison est bien simple. Lorsque je suis revenu samedi soir de Vieux-Fort, vous auriez dû voir la houle qui s’engouffrait dans la baie, c’était monstrueux. On aurait dit une tempête qui s’abattait sur moi. De plus, je l’ai vécu à la rame!! Des creux de 4-5 pieds. J’ai eu chaud en ciboulot. Cette houle venait avec un vent du nord nord-est. Dimanche c’était pareil, je suis donc resté sur le voilier. Mais, lundi il fallait que je règle mon problème de moteur hors-bord. Je suis donc allé à terre à la rame dans les mêmes conditions de houle. Wow! C’est très physique d’autant plus qu’il y a un stress en entrant dans la passe pour la marina. On voit casser les vagues de chaque côté des murs de pierres. De plus, il faut ramer relativement longtemps, environ une demi-heure. Ce n’est peut-être pas beaucoup pour certains athlètes. Mais moi je ne suis pas si en forme que cela. Alors, une fois revenu au bateau, j’en avais plein mon voyage. De plus, nous n’avons pas trouvé le problème, même avec l’aide du mécanicien. Peut-être se faisait-il passer pour un compétent. Ça m’a tout de même coûté 50 $ EC, équivalent à 25 dollars CAN. De toute façon, je ne pourrai pas trouver de pièces pour ce type de moteur dans l’île.
Cependant, je ne suis toujours pas prêt à partir en Martinique. Alors, j’avais envie d’un endroit plus stable pour travailler et relaxer à ma guise. C’est pour cette raison que j'ai navigué jusqu'au Port de Castries. C’est un endroit très protéger, car la baie est très profonde. Aucune houle n’y entre. Je suis donc parti mardi matin vers 9h15 pour arriver deux heures plus tard. De là, j’ai pu faire mon lavage. Encore une fois, je n’ai pu résister à l’envie de le faire à la main. Ça fait maintenant plus de 6 mois que je n’ai pas utilisé une machine à laver et en plus c’est moi qui frotte. Malheureusement, j’ai oublié d’apporter la planche à laver que ma mère a si précieusement conservée. Je me débrouille quand même toujours bien avec une brosse et la glacière que Jacques m’a laissée afin que je lui remonte au Québec.
Après avoir écrit cette lettre, je ferai un petit tour à terre afin de trouver un accès internet. Aussi j’essaierai de trouver la douche et du même coup un endroit pour remplir l’eau.
Demain, je me mettrai sur le cas soit de mon guindeau ou bien du fameux moteur. Je prévois partir d’ici quelques jours. Si je trouve de l’eau, il ne sera pas nécessaire de retourner à Rodney Bay, je crois pouvoir faire ma sortie de l’île ici. On verra bien, je vous tiens au courant. Je veux essayer de partir d’ici la fin de semaine pour la Martinique.
À bientôt!!!!

lundi 9 mars 2009

Que de belles choses il y a!!!







Hier matin je me suis réveillé, le bateau était vide. Un peu nostalgique de la superbe semaine passée en si belle compagnie.
Après la traversée océanique, nous sommes arrivés au sud de l’île dans la ville de Vieux-Fort. Nous devions donc remonter au nord de l'île à Rodney Bay afin d’aller acheter la carte marine. Cette navigation m‘a permis de planifier la semaine dernière. Bien sûr, plus d’une semaine serait nécessaire afin de bien visiter cette île. Cette constatation a été d’autant plus flagrante lorsque je suis allé reconduire mes invités en autobus jusqu’à l’aéroport de Vieux-Fort. La route nous a fait parcourir l’île du nord au sud en passant de l’ouest vers l’est.
Tandis que le voilier nous a fait découvrir l’île sous l’angle de la mer (vu de l’extérieur): vision que peu de gens ont la chance de vivre, le silence et l’immensité de la mer, la beauté des fonds marins, la possibilité de se déplacer sans polluer, se nourrir des fruits de la mer fraîchement pêchés…
Quant à l’autobus, il nous a fait voir une vision de l’intérieur de l’île : des forêts tropicales humides, des routes sinueuses traversant des flancs de montagnes escarpés, des bananiers avec leur régiment pré ensaché afin des préservés contre les insectes, une population très accueillante, ouverte et serviable...
Alors quant à moi je renforce ma conviction que les deux visions sont importantes. De toute façon, on pourrait parlementer longuement afin de savoir laquelle est la plus importante. Mais au fond n’avons-nous pas besoin des deux afin d’avoir une vision globale ?
Présentement je dois faire quelques achats, nourriture, remplir l'eau, réparer le moteur hors-bord et différente autre chose et puis je repars vers la Martinique!! Vers d'autres horizons! Vous auriez du voir tous les arcs-en-ciel, à St-Lucie il y en a parfois plusieurs par jours. Sans compter les couchers de soleil, ils sont à couper le souffle!!
J'essaie de vous redonner des nouvelles bientôt!!