mardi 10 mars 2009

Ainsi va la vie qui va!!




Ainsi va la vie qui va!!

Mon clavier d’ordinateur va bien aujourd’hui!! Je viens de déboucher ma dernière bouteille de vin du Sénégal… J’écoute Enigma!! Afin de célébrer la vie qui continue lentement comme une source glissant doucement vers sa destinée, la mer.
Franchement aujourd’hui, ça va bien. J’ai décidé hier soir que je changeais de place. Je suis retourné m’ancrer directement à Castries. Vous avez vu ces mastodontes qui vomissent les vacanciers sur la terre dans des radeaux pouvant entassés plus de 150 personnes à la fois. Je me sens privilégier de pouvoir vivre aussi proche de l’environnement. Certains se demandent, mais qu’est-ce que je fais dans une enceinte aussi citadine que cela.
La principale raison est bien simple. Lorsque je suis revenu samedi soir de Vieux-Fort, vous auriez dû voir la houle qui s’engouffrait dans la baie, c’était monstrueux. On aurait dit une tempête qui s’abattait sur moi. De plus, je l’ai vécu à la rame!! Des creux de 4-5 pieds. J’ai eu chaud en ciboulot. Cette houle venait avec un vent du nord nord-est. Dimanche c’était pareil, je suis donc resté sur le voilier. Mais, lundi il fallait que je règle mon problème de moteur hors-bord. Je suis donc allé à terre à la rame dans les mêmes conditions de houle. Wow! C’est très physique d’autant plus qu’il y a un stress en entrant dans la passe pour la marina. On voit casser les vagues de chaque côté des murs de pierres. De plus, il faut ramer relativement longtemps, environ une demi-heure. Ce n’est peut-être pas beaucoup pour certains athlètes. Mais moi je ne suis pas si en forme que cela. Alors, une fois revenu au bateau, j’en avais plein mon voyage. De plus, nous n’avons pas trouvé le problème, même avec l’aide du mécanicien. Peut-être se faisait-il passer pour un compétent. Ça m’a tout de même coûté 50 $ EC, équivalent à 25 dollars CAN. De toute façon, je ne pourrai pas trouver de pièces pour ce type de moteur dans l’île.
Cependant, je ne suis toujours pas prêt à partir en Martinique. Alors, j’avais envie d’un endroit plus stable pour travailler et relaxer à ma guise. C’est pour cette raison que j'ai navigué jusqu'au Port de Castries. C’est un endroit très protéger, car la baie est très profonde. Aucune houle n’y entre. Je suis donc parti mardi matin vers 9h15 pour arriver deux heures plus tard. De là, j’ai pu faire mon lavage. Encore une fois, je n’ai pu résister à l’envie de le faire à la main. Ça fait maintenant plus de 6 mois que je n’ai pas utilisé une machine à laver et en plus c’est moi qui frotte. Malheureusement, j’ai oublié d’apporter la planche à laver que ma mère a si précieusement conservée. Je me débrouille quand même toujours bien avec une brosse et la glacière que Jacques m’a laissée afin que je lui remonte au Québec.
Après avoir écrit cette lettre, je ferai un petit tour à terre afin de trouver un accès internet. Aussi j’essaierai de trouver la douche et du même coup un endroit pour remplir l’eau.
Demain, je me mettrai sur le cas soit de mon guindeau ou bien du fameux moteur. Je prévois partir d’ici quelques jours. Si je trouve de l’eau, il ne sera pas nécessaire de retourner à Rodney Bay, je crois pouvoir faire ma sortie de l’île ici. On verra bien, je vous tiens au courant. Je veux essayer de partir d’ici la fin de semaine pour la Martinique.
À bientôt!!!!

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